Le groupe automobile allemand Volkswagen a accepté de payer 157,45 millions de dollars américains à dix États américains qui le poursuivaient dans le cadre du scandale du «dieselgate».

Ces dix États (Connecticut, Delaware, Maine, Massachusetts, New York, Oregon, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont et Washington) voulaient obtenir des dédommagements du groupe allemand en raison des dégâts causés à l'environnement dans l'affaire des moteurs diesels truqués, et des plaintes de clients qui n'étaient pas couvertes par un précédent accord.

Le patron de Volkswagen, Matthias Müeller, s'adressant à la presse après sa visite à l'usine Volks de Wolfsburg, en Allemagne, le 21 octobre 2015, un an après l'éclatement du scandale dieselgate. Photo: AFP

La facture américaine dépasse les 23 milliards

Volks a déjà accepté de verser au total quelque 23 milliards de dollars US pour régler les différentes plaintes aux États-Unis liées à l'utilisation sur certaines de ses voitures de logiciels destinés à déjouer les tests d'émission polluantes.

Le groupe a précisé que l'accord conclu jeudi évitait des poursuites «longues et coûteuses alors que Volkswagen continue d'oeuvrer pour regagner la confiance de ses clients, des autorités de régulation et du public».

Volkswagen avait payé 603 millions de dollars US en juin 2016 dans le cadre d'un accord avec 44 États américains, plus le District de Columbia et Porto Rico, pour régler des litiges avec des consommateurs. L'accord annoncé jeudi couvre les moteurs diesel de trois litres de cylindrée équipant des Porsche et des Audi qui n'étaient pas couverts par le précédent accord, a-t-on ajouté de même source.