Volvo semblait jusqu'à tout récemment avoir jeté l'éponge concernant son multisegment XC90. Le modèle, très peu retouché depuis son introduction en 2002, enregistre année après année des bilans de ventes faméliques. Depuis 2011, ses ventes annuelles canadiennes n'ont pas dépassé 800 unités. Le constructeur suédois veut maintenant tourner la page et rendre le modèle plus attrayant. Il dévoile au compte-gouttes des informations sur son remplaçant pour ouvrir la voie à son dévoilement officiel, en août.

Nous avons eu droit la semaine dernière à un premier coup d'oeil sur son groupe motopropulseur hybride optionnel. Sur papier, la démarche semble particulièrement prometteuse. Le XC90 hybride enfichable est basé sur deux moteurs. Un quatre-cylindres de 2 L turbocompressé et suralimenté par compresseur volumétrique prend place à l'avant pour animer le train avant.

En poupe, un moteur électrique de 80 ch fournit en couple les roues arrière. Le constructeur suédois affirme que ces choix technologiques permettent une bonne souplesse à bas régime grâce au mariage d'un moteur suralimenté et d'un moteur électrique. Volvo estime que le XC90 pourra rouler en mode entièrement électrique sur une distance de 40 km en conduite urbaine. La batterie est située au centre du châssis pour favoriser l'habitabilité de ce multisegment qui pourra accueillir sept passagers.

La puissance totale du groupe motopropulseur atteint un très respectable 400 ch et 472 lb-pi de couple. Le manufacturier s'est toutefois gardé d'associer un chiffre de consommation à cette nouvelle technologie.

Chose certaine, ce XC90 sera en nette cassure avec son ancêtre qui, à une certaine époque, était mû par un V8 préparé par Yamaha.