Vous avez un stand à patates frites ou une franchise McDo? La société britannique BioBot a mis en marché au Royaume-Uni d'authentiques mini-raffineries maison pour recycler votre vieille huile végétale en la transformant en biodiesel.

Les plus gros modèles - qui ont la taille d'une ancienne laveuse cylindrique avec l'essoreuse manuelle - vous permettent de faire ça dans le garage. Mais l'entreprise affirme qu'il est même possible de fabriquer votre biodiesel maison sur le comptoir de la cuisine avec le petit modèle BioBot 20 (20 litres), annoncé à 415 livres (environ 645$).

Le coût d'exploitation est modeste: selon BioBot, les produits chimiques nécessaires pour convertir un litre d'huile végétale usée en un litre de biodiesel coûtent 34 cents. Tous les BioBot sont censés être capables de produire «du biodiesel de bonne qualité» et être «simples à faire fonctionner». C'est une bonne idée, et on leur souhaite bonne chance.

La Presse n'a aucun moyen de vérifier la qualité du produit qui sort d'un BioBot. Toutefois, en ce qui concerne le caractère «simple», c'est discutable, puisque le processus n'est pas automatisé. Ainsi, les Biobot 75 et 150 comptent trois manettes, qu'il faut activer plusieurs fois chacune. On doit également mélanger deux ou trois additifs à l'huile, faire des tests de qualité, sans compter qu'il faut faire chauffer le tout pendant quatre heures, mettre de l'eau deux fois pour enlever les impuretés, puis l'extraire avec un boyau. C'est vert, mais ouf! Il faut vouloir...