Le succès commercial des véhicules électriques est loin d'être assuré, et dépend de plus en plus de la volonté des gouvernements d'investir dans la création d'une infrastructure de recharge « suffisamment dense », assurait le PDG de la société française Peugeot (PSA), Carlos Tavares, la semaine dernière, à l'occasion du salon de l'auto de Genève.

« C'est la responsabilité citoyenne des États de s'engager sur la densité minimale des réseaux de chargement de véhicules électriques en amont des dates qui ont été fixées pour atteindre les objectifs [de réduction] de CO2 », a-t-il dit lors d'une table ronde avec des journalistes spécialisés.

Mêmes enjeux partout pour l'auto électrique

M. Tavares s'adressait ainsi au marché européen, mais sans doute que cet appel trouvera écho au Québec, notamment, où la pression monte afin d'ajouter davantage de bornes de recharge rapides publiques.

Pas de bornes, pas d'acheteurs, a résumé, en somme, le patron de Peugeot. « Ce sont les États qui doivent financer les infrastructures. On ne peut pas vendre des véhicules à des clients réticents à les acheter. »