Conserver la pression du pneu prescrite par le constructeur est essentiel. C'est l'assurance de garder une tenue de route optimale, de minimiser le risque de crevaison, d'augmenter la durée de vie du pneumatique et, bien sûr, d'optimiser la consommation de carburant. C'est la mission confiée au système de surveillance TPMS (Tire Pressure Monitoring System), qui équipe désormais un nombre croissant de véhicules.

Pour détecter un sous-gonflage du pneumatique, il existe plusieurs dispositifs plus ou moins sophistiqués. Du simple allumage de voyant en cas de pression trop basse à l'affichage direct de la pression des pneus au tableau de bord en passant par les plus récents systèmes qui interagissent avec d'autres dispositifs du véhicule --tels que le contrôle des suspensions--, le TPMS se présente sous bien des formes.

Dans tous les cas, sauf exemples rares, quatre capteurs sont montés sur les valves pour vérifier la pression, la température et le mouvement, et reliés par radio à un calculateur du véhicule.

Il s'agit donc d'un équipement sophistiqué et aujourd'hui indispensable à la sécurité.

Les systèmes de surveillance de la pression donnent des informations en temps réel sur la pression de chaque pneu. Photo: Renault

Nouveaux capteurs nécessaires

Dès lors, lorsque l'on monte un jeu de roues complètes pour l'hiver, de nouveaux capteurs sont nécessaires.

Ceux-ci ne sont pas gratuits. Le coût unitaire est généralement compris dans une fourchette allant de 50 $ à 200 $, selon que l'équipement est d'origine ou pas. À cette somme, il faut additionner un gonflage à l'azote, un gaz moins corrosif pour les précieux capteurs. Enfin, le technicien chargé du montage doit s'assurer que le véhicule enregistre bien les identifiants des capteurs qui vont communiquer les informations de pression et de température des pneus au calculateur du véhicule.

Faute de bénéficier d'un tel dispositif sur votre véhicule, il est impératif de vérifier régulièrement la pression des pneumatiques. Il n'est toutefois pas recommandé de procéder à cette vérification à très basse température (inférieure à -10 °C). Dans ces conditions, l'humidité de l'air peut en effet givrer la soupape en s'y infiltrant, et vous risquez, en peu de temps, de vous retrouver avec un pneu à plat.

Ce message permet d'éviter bien des ennuis. Photo tirée d'une vidéo YouTube.