La traction est aujourd'hui la règle plutôt que l'exception. Seuls des modèles sportifs (Ford Mustang, Mazda MX-5, Porsche Boxster, etc.) restent fidèles à la propulsion. Celle-ci est jugée plus maniable et plus performante sur un circuit ou une route sinueuse.

En revanche, les effets sont moins bénéfiques sur route enneigée ou glacée, puisque le poids et la puissance travaillent l'un contre l'autre. En effet, lorsque les roues motrices se mettent à patiner (elles ne supportent généralement pas le poids du moteur, ni de la boîte de vitesse), l'assiette de l'auto ne varie pas (ou guère), de sorte qu'on ne peut plus compter sur un transfert de charge.

Pas évident dans la neige

Dans cette optique, une propulsion dont le moteur loge à l'arrière apparaît, du moins en théorie, plus apte à accélérer sur la neige ou la glace. Mais ce type de voiture exige, sous les autres aspects de la conduite (freinage et virages), une maîtrise à la Lewis Hamilton, surtout si le correcteur de stabilité électronique se trouve débranché. 

En outre, parce qu'il est « poussé » et non « tiré », le véhicule à roues arrière motrices éprouve parfois les plus grandes peines du monde à gravir une pente abrupte, si les conditions d'adhérence sont faibles. En outre, plusieurs propulsions offertes actuellement sur le marché se retrouvent sur des véhicules dont la garde au sol peu élevée pose problème pour affronter la neige.