Plus la liste des dispositifs de sécurité active s'allonge, plus la vigilance de l'automobiliste se relâche, sauf sans doute l'hiver. Plusieurs de ces technologies de pointe font appel à des caméras et à des capteurs qui peinent à faire leur travail sous une purée de gadoue et de verglas.

Des aides à la conduite comme le régulateur de vitesse intelligent, l'alerte de franchissement de voies ou le détecteur de trafic transversal arrière sont régulièrement mises K.-O. pendant la saison blanche. Quand ça arrive, l'automobiliste est avisé du dysfonctionnement d'un ou de plusieurs de ces systèmes.

Il ne s'agit pas des seuls éléments de sécurité actifs qui craignent notre climat.

Réapprennez vite le stationnement parallèle

Le stationnement automatique, le détecteur de piétons et l'assistant de conduite semi-autonome (celui-ci commence à se répandre, y compris sur des modèles populaires) souffrent également des mêmes maux. Ces caméras et capteurs, souvent logés dans la partie basse d'un véhicule, se trouvent rapidement obstrués par la neige et la glace.

Certains constructeurs tentent de corriger cette situation en intégrant, sur les caméras par exemple, un gicleur de lave-glace qui permet de nettoyer la lentille. Cela ne fonctionne pas toujours.

Toutefois, même si la ou les caméras étaient en mesure de remplir leur fonction, les lignes de la chaussée --une condition souvent indispensable au bon fonctionnement de ces assistants-- ne sont pas forcément toujours visibles.

La société Ford, notamment, a fait grand cas ces derniers mois de ses travaux de recherche dans le domaine de la conduite autonome pendant la blanche saison. Pour mieux affronter les intempéries, la firme américaine a intégré à son système une cartographie 3D plus précise encore que le GPS. Celle-ci permet une « lecture » plus détaillée de l'environnement et fonctionne aussi de concert avec le dispositif antipatinage du véhicule.