Q. Je suis à la recherche d'un véhicule qui pourrait prendre la relève de ma Ford Fusion 2011 (SEL V6, AWD) afin de transporter mes deux enfants (et leurs équipements de gardiens...) à leurs parties de hockey. Le Ford Edge correspond à ce que je cherche, mais je suis plutôt tiède à l'idée de me retrouver avec un quatre-cylindres EcoBoost (que ce soit avec un modèle 2018 ou 2019) en raison de la fiabilité et de l'entretien. Si j'en ai la chance, ferais-je mieux de tenter de dénicher l'un des derniers modèles 2018 encore équipés du V6 ? Ou sinon, recommandez-vous d'opter pour un dispositif d'arrêt retardé du moteur afin de donner un « coup de pouce » au turbo (mon frère a choisi cette option lors de l'achat de son F-150 3,5 L EcoBoost, pour quelques centaines de dollars) ? Il est à noter que je parcours environ 10 000 km par année (mélange d'autoroute et de ville).- Eric Magnan, Ottawa

R. Tiède à l'égard du quatre-cylindres, et pourquoi donc ?

Ce moteur affiche une cote de consommation inférieure à celle du V6 de 3,5 L atmosphérique (retiré du catalogue en 2019), des performances honorables et propose, de série, un dispositif de coupure à l'arrêt automatique.

Ce dernier ne donne pas un « coup de pouce » au turbocompresseur, cependant, mais permet de réduire la consommation et les émissions polluantes. Ce qui améliore les performances du turbocompresseur, toutefois, c'est la présence de la technologie à deux volutes (twin-scroll), laquelle permet de réduire le temps de réponse.

Une technologie absente de la première génération du 2 L EcoBoost.

L'EcoBoost 2 L 4-cyl. Photo Ford

Ciao, ciao !

Q. J'ai acheté une Fiat 500L 2014 d'occasion que je veux remplacer, car son entretien dépasse l'entendement (changer les rotules et les roulements avec 36 200 km au compteur). Je n'ai fait que 4200 km. Que me conseillez-vous ?

- Louise R.

R. Atypique et plutôt fonctionnelle, la 500L affiche une fiabilité inférieure à la moyenne.

Sa valeur marchande sur le marché de l'occasion n'est guère plus reluisante.

La question est de savoir : pouvez-vous financièrement vous permettre de vous en départir ?

Si oui, aucune hésitation possible, mais attendez-vous à subir une perte.

Histoire de la minimiser, vous pouvez toujours l'offrir à un concessionnaire de la marque et vous procurer un autre véhicule d'occasion plus fiable.

La 500L 2014. Photo Fiat

Pour ma blonde

Q. Ma copine a actuellement une Hyundai Elantra 2009 qui affiche 180 000 km au compteur. Nous pratiquons plusieurs activités sportives, donc elle recherche de l'espace de chargement. Elle cherche un petit véhicule à traction intégrale, un VUS sans doute, en location. 

Son budget est quand même limité. Elle roule entre 18 000 et 20 000 km par année.

- Y. Lemelin

R. Un VUS, d'accord, mais certaines automobiles pourraient également répondre à vos besoins. Parmi celles-ci, mentionnons la Volkswagen Golf SportWagen dotée du rouage à quatre roues motrices 4 Motion ou encore la Subaru Impreza cinq portes. Vous pourriez également envisager le Subaru Crosstrek (VUS) ou encore le Qashqai de Nissan (VUS).

Un Crosstrek 2018. Photo Subaru

Attendre les réparations ?

Q. Ma conjointe possède un Audi Q3 2015 avec 150 000 km et prévoit faire en moyenne 35 000 km par année dans les prochaines années. La voiture n'a aucun problème, mais ma conjointe se demande ce qui est le plus avantageux financièrement : vendre maintenant ou attendre un, deux ou trois ans ? 

Est-ce qu'elle doit prévoir des réparations coûteuses dans un proche avenir ?

- Jean pour Élyse

R. Même si elle conservera sensiblement la même physionomie et le même positionnement, une seconde génération de Q3 est attendue au cours de la prochaine année au pays. Dès lors, il apparaît plus judicieux, en tenant compte du kilométrage, de lui trouver une « nouvelle entrée de garage ». En clair, c'est le temps de la vendre.

Besoin d'un conseil ? Cliquez ici pour écrire à Éric Lefrançois.

Un Q3 2018. Photo Audi