Le titre de champion du monde de FE se joue à Montréal cette fin de semaine entre Sébastien Buemi et Lucas Di Grassi, deux anciens pilotes de F1. La FE compte des noms loin d'être inconnus. Et des écuries loin d'être anonymes elles aussi. Exemples.

SÉBASTIEN BUEMI

Sébastien Buemi fait partie de ces pilotes de Formule E (FE) qui ont connu la discipline reine du sport automobile, la Formule 1.

Qui plus est, très jeune, à 21 ans. Pilote titulaire chez Toro Rosso de 2009 à 2011, le Belge, malgré son potentiel, n'a pas su convaincre la maison-mère, Red Bull, de le garder.

Il a été remplacé en 2012 par un certain Daniel Ricciardo. Après être resté pilote de réserve chez Red Bull, il a tenté l'aventure en FE avec l'écurie Renault e.dams à la fin de 2014, avec succès.

Il a perdu le titre par un point seulement lors de la saison inaugurale. L'an dernier, c'est lui qui a été champion du monde, avec deux petits points d'avance.

Sébastien Buemi, sur le podium après le GP Berlin. Photo : Agence LAT

LUCAS DI GRASSI

Troisième puis deuxième des deux premiers championnats du monde de FE, le Brésilien peut encore être titré cette année.

Le pilote d'ABT Schaeffler Audi Sport a connu une carrière éphémère en Formule 1, à 26 ans, avec la défunte écurie Virgin en 2010. Cette saison-là, il a piloté une voiture lente, pas fiable et tout simplement pas du tout préparée pour la F1.

Sportivement, il a été dominé par son coéquipier plus expérimenté Timo Glock.

Après s'être engagé en Endurance, il a découvert la FE en 2014, dont il a gagné la toute première course, à Pékin.

La Presse

Lucas di Grassi. Photo: Édouard Plante-Fréchette, La Presse

NICK HEIDFELD

Avec 12 saisons de F1 à son actif, Nick Heidfeld est le pilote de monoplace le plus expérimenté dans les paddocks de la Formule E.

Celui qui a débuté chez Prost GP en 2000 a longtemps été présenté comme le successeur de Michael Schumacher.

Passé par Sauber, Jordan, Williams ou encore Renault, l'Allemand n'a jamais fait mieux qu'une cinquième place au classement du Championnat du monde des pilotes. Il détient un record en F1, celui du plus grand nombre de courses consécutives classées : 41.

Après trois saisons en Endurance, il a intégré la FE en 2014, où il pourrait obtenir son meilleur résultat cette année.

Nick Heidfield a été coéquipier de Jacques Villeneuve dans l'écurie de F1 BMW Sauber en 2006. Photo d'archives : AFP

JEAN-ÉRIC VERGNE

Jean-Éric Vergne a un destin lié à celui de Sébastien Buemi.

Lorsque ce dernier a perdu son volant chez Toro Rosso, à la fin de 2011, le Français lui a succédé en compagnie de Daniel Ricciardo.

Il était le plus jeune français à intégrer la F1. Mais Vergne n'aura pas beaucoup plus de chance que le Belge en trois ans de F1. Il a vu Ricciardo puis Kvyat passer chez Red Bull puis Max Verstappen de même que Carlos Sainz Jr arriver chez Toro Rosso. Il n'y a plus sa place. Et peu d'issue.

Tout en étant pilote d'essai chez Ferrari, Jean-Éric Vergne s'est engagé en FE, où il n'a pas encore gagné de course.

AP

Jean-Éric Vergne. Photo: AP

NELSON PIQUET JR ET LES AUTRES

La liste des anciens pilotes de F1 présents en FE ne s'arrête pas là. À commencer par Nelson Piquet Jr, premier champion du monde de FE en 2015.

Il a couru deux ans chez Renault dans les années 2000.

On aurait pu évoquer aussi Jérôme d'Ambrosio, voire Stéphane Sarrazin, tous deux en FE. Ou, plus récemment, Esteban Gutierrez, chez Haas F1 l'an dernier et qui a fait un remplacement cette saison en FE.

On notera la présence de Félix Rosenqvist, ancien coéquipier de Lance Stroll chez Prema en Formule 3 l'an dernier. Le Suédois s'est rapidement adapté à la FE. Troisième au général, il a gagné à Berlin.

Nelson Piquet Jr. Photo: Agence LAT