Parmi quelques nouvelles règles techniques, la plus évidente est l'apparition du système de halo au-dessus du cockpit pour améliorer la sécurité des pilotes.

Ces derniers, malgré les apparences, ont assuré que la visibilité n'était pas touchée par le montant central du système, mais ils ont souligné que c'était maintenant plus difficile de monter dans la voiture, et surtout d'en descendre, un problème potentiel en cas de capotage.

L'autre changement le plus visible concerne la disparition presque complète de « l'aile de requin » qui allait de l'arceau de sécurité à l'aileron arrière, ainsi que des petits ailerons qui lui étaient fixés.

Plus subtiles, de nouvelles règles interdisent l'utilisation de système de suspension contrôlant la hauteur du châssis.

Re-bonjour la France et l'Allemagne, aurevoir la Malaisie

Le premier Grand Prix de France a été disputé en 1906, mais l'épreuve n'était plus au calendrier du Championnat du monde de F1 depuis 10 ans, en raison notamment de différends entre Bernie Ecclestone et les promoteurs français.

L'arrivée de Liberty Media a changé la donne, et le Grand Prix de France sera couru le 24 juin sur le circuit Paul-Ricard. Soulignons aussi le retour du Grand Prix d'Allemagne, qui avait été annulé en 2015 et en 2017, sur le circuit d'Hockenheim.

Par contre, le Grand Prix de Malaisie disparaît du calendrier, les autorités locales ayant jugé que les retombées n'étaient plus suffisantes.

Négociations : des nuages à l'horizon

Les règles techniques et commerciales de la F1 seront en vigueur jusqu'à la fin de la saison 2020, et les négociations sont déjà amorcées entre Liberty Media, détenteur des droits commerciaux, et les équipes.

Les pourparlers s'annoncent compliqués, les promoteurs comptant bien maximiser leurs revenus et réduire les dépenses des équipes, quitte à provoquer Ferrari, dont le patron a menacé de quitter la F1.

La Scuderia, qui touche une prime annuelle de plusieurs dizaines de millions d'euros en raison de son rôle « historique », a reçu l'appui de Mercedes, mais Red Bull et d'autres équipes entendent bien obtenir un meilleur partage du gâteau.