Le patron de l'Automobile Club de Monaco a assuré jeudi que les «grid girls», ces hôtesses présentes sur la ligne de départ des Grand Prix de F1, seraient bien présentes lors de la prestigieuse course monégasque fin mai, malgré l'interdiction du propriétaire de la F1 Liberty Media.

«On n'a pas de vrais problèmes avec Liberty, si ce n'est cette histoire avec les «grid girls». Ils ont d'ailleurs entendu nos arguments. Les filles seront là, sans pancarte. Elles sont jolies et les caméras continueront de faire des gros plans sur elles», déclare Michel Boeri dans un entretien publié sur le site de Monaco-Matin.

«Nos amis américains ont estimé qu'employer des jeunes femmes pour porter une pancarte contribuait à diminuer la condition féminine», poursuit-il dans Nice-Matin.

«Nos hôtesses proviennent d'écoles de mannequinat et de communication. Elles réalisent des stages pendant le Grand Prix, qui entrent dans le cadre de leurs études, et elles sont payées. Nous leur demandons un comportement exemplaire. Elles sont élégantes et à l'image de Monaco. Les filles seront là, sans pancartes, certes, mais en tant qu'hôtesses de communication».

«Elles sont jolies et font partie du paysage de la F1. Au nom de quoi j'empêcherais 30 filles de gagner leur vie?», conclut-il.

Début janvier, le groupe américain Liberty Media, aux commandes de la F1 depuis janvier 2017, avait annoncé la fin des «grid girls», ces jeunes femmes chargées d'indiquer l'emplacement des monoplaces sur la grille de départ. Cette nouveauté a pris effet lors du premier Grand Prix de la saison, en Australie fin mars.

Interrogé par l'AFP à Bahreïn, où se déroule dimanche le deuxième Grand Prix de la saison, un porte-parole de Liberty Media a souligné que le groupe propriétaire de la F1 n'avait pas été informé de cette initiative.

Le Grand Prix de Monaco se disputera le 27 mai.