Le printemps arrive à grands pas. Notre journaliste vous présente quelques véhicules utilitaires nouvellement arrivés sur le marché.

Acura MDX

Ceci n'est qu'une « étude de style » se presse de rappeler les dirigeants d'Acura. Sans doute, mais elle ressemble énormément à la version définitive de ce modèle qui sera vraisemblablement présenté en avant-première au salon automobile de New York à la fin du mois. La dimension des roues du modèle de série sera sans doute plus modeste que celle du « prototype » et les bas de caisse seront aussi plus courts. Pour le reste, il n'y aura aucune différence. Sur le plan technique, le mystère demeure complet. Enfin presque. On ne s'étonnera pas de retrouver le V6 3,5 litres de la RLX sous le capot, en revanche qu'en sera-t-il du rouage intégral? Acura adoptera-t-il la version hybride de son système SH-AWD avec deux moteurs électriques greffés au train arrière? Ou bien optera-t-elle pour une solution plus classique comme celle étrennée par la génération actuelle. Réponse dans quelques semaines.

Audi SQ5

La plus racée des Q5 fait carrière en Europe avec un puissant moteur turbo diesel. Alors lorsque Audi annonce qu'elle commercialisera la SQ5 en Amérique du Nord, n'est-il pas logique de penser que nous disposerons de la même mécanique? Non. Contre attente, la SQ5 destinée aux consommateurs canadiens, américains et chinois s'anime d'un moteur à essence.... Il s'agit du même V6 3 litres compressé que l'on retrouve à bord des autres modèles S de la marque. Aussi puissant que le diesel, mais moins riche en couple et moins économique à la pompe.

Kia Sorento

Kia procède ce printemps à une mise à niveau de son multisegment de taille intermédiaire, le Sorento.

Ces changements touchent notamment l'esthétique, les groupes propulseurs et la tenue de route.

Sous la direction de Peter Schreyer, responsable du style chez Kia, les stylistes ont redessiné les phares, le hayon, les pare-chocs en plus de positionner les antibrouillards dans un axe vertical. On note aussi l'apparition de capteurs d'angles morts, une première chez Kia. À l'intérieur de l'habitacle de cinq ou sept places, le bloc d'instrumentation fait peau neuve et la console centrale intègre désormais un écran d'affichage de 8 pouces.

Le Sorento offre le choix entre deux mécaniques : un 2,4 ou un 3,3 litres. Ces derniers adoptent ce printemps l'injection directe. Le V6 délivre 290 chevaux et 252 livres-pied de couple alors que le quatre cylindres 2,4 litres développe maintenant 191 chevaux et 181 livres-pied de couple. Seule une boîte semi-automatique à six rapports s'offre d'accompagner ces deux moteurs.

Dans le but d'améliorer son rendement énergétique, le Sorento troque le système hydraulique de sa direction au profit d'un mécanisme tout électrique. Ce faisant, Kia propose la possibilité d'assouplir ou de durcir l'assistance au moyen en appuyant sur des boutons.

Mazda CX-5

Il faut soulever le capot du CX-5 pour apprécier les changements apportés ce printemps. Le 2 litres est toujours là, mais Mazda propose de le substituer à un 2,5 litres plus puissant. Ce moteur également issu de la technologie SkyActiv figure désormais en équipement de série sur les versions GS et GT du CX-5. Le modèle de base, GS, demeure pour sa part fidèle au 2 litres.

Profitant de cette mise à niveau, Mazda intègre sur sa CX-5 un nouvel aide à la conduite : un assistant au freinage en ville (SCBS). Ce dernier a pour fonction d'immobiliser le véhicule ou d'en réduire la vitesse lorsqu'un risque de collision avec le véhicule à l'avant est détecté. Ce dispositif est opérationnel entre 4 et 30 km/h.

Nissan Juke

Voilà sans doute le plus déjanté de tous les multisegments : le Juke de Nissan. Ce printemps, ce modèle s'habille chez Nismo, filiale haute performance de Nissan. Le style d'abord. L'ajout d'éléments à la carrosserie ne vise pas à le rendre plus attrayant, mais plus efficace. En effet, le Juke Nismo bénéficie d'un meilleur appui aérodynamique (ou portance si vous préférez) que les modèles réguliers. Outre les décalques et autres garnitures, cette Nissan grimpe sur des jantes de 18 pouces et adopte des pneumatiques très performants. À l'intérieur, on note la présence de sièges plus sportifs, d'un bloc d'instrumentation spécifique et d'un volant redessiné pour offrir une prise plus directe.

Sur le plan des performances, le Juke Nismo a droit à une version modifiée du 1,6 litre turbo que l'on retrouve déjà sur les Juke « normaux ». Doté de l'injection directe d'essence, ce moteur délivre 197 chevaux et 184 livres-pied de couple. La version à roues avant motrices est équipée d'une boîte manuelle à six rapports alors que le modèle doté du rouage intégral demeure fidèle à la CVT. Cette dernière incidemment a fait l'objet de quelques modifications dans le but de tirer profit des performances accrues du groupe propulseur.

Plus basse, la Juke Nismo fait appel à des éléments suspenseurs à la géométrie modifiée dans le but de minimiser la prise de roulis dans les virages et augmenter la motricité. Les réglages de la direction ont, eux aussi, été retouchés.