À l'instar du coupé Mustang et de la camionnette F-150, l'Explorer est une véritable icône chez Ford. Dès qu'il a remplacé le Bronco II en 1991, l'Explorer est devenu rapidement une référence dans la catégorie des véhicules utilitaires sport. Cependant, les dernières années ont été difficiles pour ce genre de véhicule.

Ainsi, l'Explorer et ses semblables ont perdu des points au profit des véhicules multisgements jugés plus maniables et surtout moins énergivores. Pour ce faire, Ford a inculqué cette année les bonnes manières à son Explorer en dévoilant une toute nouvelle génération qui abandonne le traditionnel et vétuste châssis en échelle pour l'asseoir sur un châssis monocoque. Ce type de plateforme permet, notamment, d'agrandir l'espace intérieur au profit des passagers et des bagages.

Même si les défuntes générations de l'Explorer proposent un habitacle étriqué, surtout aux places avant, elles ont beaucoup à offrir. Dans un premier temps, la solidité et la fiabilité du châssis, des suspensions et de la mécanique sont établis. De même, les anciens Explorer proposent une capacité de remorquage titanesque à cause, notamment, de leur châssis en échelle et leur mode propulsion (à roues arrière motrices). À ce propos, il faut savoir que le nouvel Explorer 2011 est, à l'origine, un modèle à traction avant. Ainsi, à moins d'engager les quatre roues motrices en permanence, mieux vaut avoir les principales roues motrices situées à l'arrière du véhicule, soit au centre du convoi composé d'un véhicule et d'une remorque. Ce qui permet d'améliorer la motricité et la précision de la direction par rapport à un véhicule strictement à roues avant motrices. Il faut savoir que la plupart des Explorer d'occasion que l'on retrouve sur le marché québécois sont dotés de quatre roues motrices (4x4) avec une boîte de transfert à deux gammes de vitesse. Si l'on vous offre un modèle uniquement à propulsion (ou 4x2), il pourrait s'agir d'un modèle importé des États-Unis. Faites vos vérifications !

Pour effacer les mauvais souvenirs des pneus Firestone, Ford a redessiné l'Explorer en 2002 en l'équipant en série de sacs adaptatifs, de rideaux latéraux, de capteurs anti-tonneaux et d'un système antidérapage. Une troisième banquette a aussi été ajoutée au catalogue. Côté motorisation, les anciens Explorer ouvrent leur capot à un V6 de 4,0 litres (210 chevaux) ou un V8 de 4,6 litres (239 ou 292 chevaux, selon le millésime). La boîte automatique est de série et cette dernière compte cinq rapports alors qu'un sixième rapport a été intercalé en 2006 avec le V8.

Si vous avez besoin d'un VUS intermédiaire solide et fiable, l'Explorer représente un bon choix. Toutefois, si vous parcourez plus de 20 000 km par année, soyez avisé qu'il vous coûtera une fortune en essence.

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