Le secteur des petits véhicules utilitaires est l'un des plus florissants du pays. Le boom des ventes avait débuté à la fin des années 90 alors que le groupe était constitué des Honda CR-V, Subaru Forester, Suzuki Vitara et Toyota RAV4. Puis, au fil des ans, leur nombre a quadruplé avec l'arrivée, notamment, des Chevrolet Equinox, Ford Escape, GMC Terrain, Hyundai Tucson, Kia Sportage, Mazda Tribute et CX-7, Mitsubishi Outlander, Nissan Rogue et X-Trail, Pontiac Torrent, Saturn Vue et Volkswagen Tiguan.
Présentés à tort comme étant aussi agiles que des chèvres de montagne pour escalader les pentes, plusieurs propriétaires ont été déçus de constater que leur pseudo 4x4 avait de la difficulté à sortir d'un banc de neige ou à rouler en toute quiétude sur les routes défoncées de la Belle Province.
Dans cette optique, il existe peu de modèles d'occasion dans cette catégorie qui peuvent revendiquer le titre de vrais «4x4». Outre le Nissan Xterra, on trouve les Hummer H3, Jeep Liberty, Suzuki Grand Vitara et Toyota FJ Cruiser. Tandis que la plupart des VUS compacts (ou multisegments, c'est selon) sont assemblés sur un châssis monocoque dérivé d'une automobile et que leur rouage est à traction avant ou intégral dit réactif, les véritables VUS comme le Xterra sont bâtis sur un robuste châssis en échelle. De même, leur rouage à quatre roues motrices est beaucoup plus efficace grâce à leur boîte de transfert à deux gammes de vitesses (Lo et Hi) qui permet de décupler leur motricité en sol printanier où les trous, l'eau, la boue et la neige font un méchant mélange. Mais les ventes du Xterra n'ont jamais atteint les objectifs de Nissan. Par conséquent, sa disponibilité est plutôt limitée sur le marché de l'occasion.
La dernière génération a été dévoilée en 2005. Auparavant, le Xterra était mû par un V6 atmosphérique de 3,3 litres qui peinait à la tâche. Pour augmenter la puissance, les motoristes ont ajouté en 2002 un compresseur dans les versions SE et SE-SC. La boîte manuelle à 5 rapports est mieux adaptée au 3,3-litres alors que la boîte automatique à 4 rapports est un peu lente à réagir. Le V6 de 4,0 litres introduit en 2005 est mieux adapté à la personnalité baroudeuse du Xterra. Même remarque pour la boîte automatique à 5 rapports. Quant à la boîte manuelle, elle a gagné un sixième rapport. La force de remorquage surpasse celle des multisgements à châssis monocoque avec une capacité maximale de 2268 kg. Par ailleurs, sa suspension arrière à essieu rigide et sa garde au sol plus élevée que la moyenne diminuent l'agrément de conduite et le confort.
Le style du Xterra est aventurier et de bon goût avec son toit à deux niveaux et ses ingénieux supports à bagages. Mieux encore, un support logé dans le coffre permet de transporter des vélos de montagne à l'abri des regards indiscrets.
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