Il y a maintenant plus de 20 ans que Mazda a eu la bonne idée de faire revivre la belle époque des roadsters anglais. Vendue à un prix fort compétitif, la Miata a connu un succès instantané. Surtout qu'il s'agissait d'un cabriolet fiable et moderne comparativement aux mythiques MG, Triumph et cie du temps qui exigeaient pratiquement une formation en mécanique 101 et une trousse d'outils dans le coffre pour être sûr de ne pas revenir au bercail l'auto accrochée à une dépanneuse.

La Miata, qui a été renommée MX-5 en 2006, n'a cessé de prendre du poids et du volume depuis son introduction en 1989. Cependant, ces gains ont été bénéfiques au confort et à la sécurité des occupants. Ainsi, par rapport à la première génération (1989-1997), les habitacles de la deuxième (1999-2005) et de la troisième génération (2006-2009) sont plus spacieux alors que le coffre est deux fois plus volumineux. Ce qui s'avère fort utile pour faire le tour de la Gaspésie. À noter qu'il n'y a pas eu de modèle en 1998.

Pour distinguer la première génération des deux autres souches, on se rappellera que la première cuvée se caractérisait par des phares escamotables et une lunette arrière en plastique. Ce qui s'avérait malcommode par temps froid. Pour rouler 12 mois par année, les deuxième et troisième générations sont mieux adaptées aux rudiments de l'hiver avec une lunette en verre dotée d'un dégivreur et d'un toit souple mieux isolé. Qui plus est, ce dernier est plus facile à décapoter. Pour être bien à l'abri des intempéries et profiter d'un habitacle mieux insonorisé contre les bruits éoliens, la MX-5 propose un toit dur rétractable à commande électrique depuis 2008. Une option, selon le millésime, représentant une somme oscillant entre 1000$ et 2000$ pour un modèle d'occasion. À ce sujet, il faut savoir que le mécanisme d'ouverture et de fermeture du toit dur est complexe et s'avère beaucoup plus cher à entretenir et à réparer que le toit souple à commande manuelle dont le maniement est d'une grande simplicité.

Au fil des ans, la puissance du quatre-cylindres n'a cessé d'augmenter. En 2002, le 1,8-litre proposait 142 chevaux. En 2005, la suralimentation du moteur de la version MazdaSpeed (un modèle rare et convoité) a permis d'atteindre 178 chevaux. Lors de sa refonte en 2006, la cylindrée du moteur est passée à 2 litres tandis que la puissance grimpait à 166 chevaux. Depuis 2004, la boîte manuelle compte six rapports. En 2002 et 2003, elle comptait cinq ou six vitesses selon la version. Si vous optez pour la boîte automatique, ce qui va à l'encontre de la philosophie sportive d'un roadster, cette dernière disposait de quatre rapports jusqu'en 2005. En 2006, l'automatique se voyait greffer deux rapports additionnels et un mode manuel pour le changement de vitesse.

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