Le MDX est à Acura ce que le Big Mac est à McDonald's: un gros vendeur. Dans les circonstances, personne ne s'étonnera que la filiale de luxe de Honda multiplie les précautions lorsque vient le temps de retoucher ce modèle, qui en est à sa troisième refonte.

Ses concepteurs ne manquent aucune occasion de rappeler que ce modèle offre «des niveaux de confort, de luxe et d'insonorisation encore plus élevés, de même qu'une performance dynamique exaltante et les meilleures cotes de consommation de carburant de sa catégorie...»

Prix à la baisse

Mais ce qui frappe avant tout, c'est le prix: 49 990$. Il s'agit d'une réduction de 3000$ par rapport au modèle 2013. Le MDX offre tout de même plus de caractéristiques de série que son prédécesseur.

Déposé sur une nouvelle architecture technique, le MDX propose un moteur V6 3,5 litres de 290 chevaux. Dotée de l'injection directe d'essence, cette motorisation dérive de celle que l'on trouve à bord de la berline RLX, introduite plus tôt cette année chez Acura. Plus sophistiqué que le 3,7 litres offert à bord de la génération précédente, ce 3,5 litres produit plus de couple, et ce, à un régime inférieur.

Plus important encore, il consomme moins. Beaucoup moins. Selon les tests réalisés par Acura, le MDX affiche une amélioration de 21% sur le plan de la cote de consommation de carburant, avec une moyenne de 9,6 L/100 km.

Cette performance à la pompe, le MDX le doit aussi à une réduction de poids. Mais ce VUS d'Acura profite aussi de ce rapport poids/puissance plus avantageux pour signer des temps d'accélération et de reprise plus probants. Selon Acura, le MDX passe de 0 à 100 km/h plus rapidement qu'auparavant et améliore son record de tour de piste de 8 secondes sur le circuit allemand de Nürburgring Nordschliefe (boucle nord), où le nouveau modèle et le modèle sortant ont fait l'objet de mises au point.

BMW X5: on ne change pas une formule à succès

Précurseur des multisegments sportifs, le X5 représente l'un des gros succès de la marque à l'hélice bleu et blanc. Depuis sa mise en service en 1999, le X5 s'est écoulé à plus de 1 million d'exemplaires. Visuellement, le X5 conserve sensiblement les mêmes proportions que son prédécesseur (seul le porte-à-faux arrière a été augmenté) et la même apparence. En effet, seul un oeil averti distinguera la nouvelle mouture de l'ancienne. Hormis une calandre plus courte et plus à l'équerre, difficile de voir la différence. Bien entendu, il y a aussi ces deux prises d'air incrustées dans les ailes, juste derrière les roues avant, similaires à celles posées sur la Série 4, ou ces plis dans la carrosserie donnant l'illusion que le X5 est plus large et plus long que le modèle qu'il remplace.

La qualité des matériaux est plus valorisante qu'autrefois, et les assemblages, plus soignés encore. Le choix de coloris concourt à donner l'impression que l'habitacle est encore plus lumineux. À ce sujet, le porte-à-faux arrière plus long permet de gagner l'équivalent de 30 précieux litres de volume utilitaire ou d'y aménager une troisième rangée de sièges.

Produit à Spartanburg, en Caroline-du-Sud, le X5 se déclinera en deux versions au Canada. La première (35i) et la plus financièrement accessible s'anime du six-cylindres 3 litres suralimenté, alors que la seconde (50i) retient les services d'un huit-cylindres de 4,4 litres.

Les performances de ces groupes propulseurs sont en légère augmentation, et les consommations, en nette diminution. De nombreuses technologies ont été mises en oeuvre pour atteindre ces objectifs, comme le recours à un dispositif de coupe automatique à l'arrêt, mais aussi la mise en roue libre à la décélération. En outre, BMW fait usage d'un plus grand nombre de composantes en aluminium pour réduire le poids. Ainsi, le capot et les éléments de suspension sont désormais réalisés dans cet alliage, alors que les ailes avant sont en plastique...

Photo fournie par BMW

Le nouveau BMW X5.