En raison de son alliance avec Land Rover qui occupait tout le terrain, pensait-on, Jaguar a longtemps résisté à l'idée d'apposer son écusson sur un véhicule utilitaire. Mais l'immense succès remporté par Porsche et son Cayenne a forcé la direction de Jaguar à réviser ses positions d'abord avec la F-Pace en 2016, et maintenant avec la E-Pace.

Ils ne doivent pas le regretter à Coventry, au siège social, puisque le F-Pace, premier Jaguar haut sur pattes, a permis à lui seul de doubler les ventes de la marque britannique. Jaguar nourrit des ambitions tout aussi élevées à l'égard de l'E-Pace qui entreprend sa carrière commerciale ce printemps.

Plus compact, cet utilitaire est également le modèle le plus accessible financièrement au sein de la gamme de ce constructeur britannique.

Une plateforme empruntée chez Land Rover

Contrairement à celle du F-Pace, la base technique de l'E-Pace n'émane pas de chez Jaguar, mais de Land Rover, l'autre filiale anglaise de Tata Motors. En effet, le soubassement provient de l'Evoque auquel Jaguar a injecté une bonne dose de félinité.

Ainsi, l'E-Pace se voit greffer le train arrière plus compact et plus mobile (lire plus sportif et plus enjoué) de la berline XE. Plusieurs points d'attache ont été renforcés (direction et suspension notamment), tandis que le recours à l'aluminium a permis d'alléger certains composants.

Au Canada, l'E-Pace soulève son capot uniquement à un quatre-cylindres 2 L turbocompressé dont la puissance varie selon la déclinaison (P250 et P300).

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