L'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) a souvent répété l'évidence voulant que plus un véhicule est imposant, plus il est sécuritaire pour ses occupants. Mais les tests réalisés sur la Smart, la plus petite voiture sur le marché nord-américain, a néanmoins montré à quel point on maîtrise aujourd'hui la magie de la sécurité passive.

Dans la Smart, tout ce qui entoure la cellule de survie contribue à dissiper la force de l'impact.

La transmission a par exemple été conçue pour jouer le rôle d'amortisseur lors d'une collision frontale. Les pneus, les roues et les suspensions ont littéralement été placés aux quatre coins de la microvoiture, non seulement pour améliorer sa tenue de route, mais aussi pour agir comme des ressorts en cas de collision.

De plus, de petites boîtes en arêtes d'acier conçues pour s'écraser sur elles-mêmes ont été installées à l'avant et à l'arrière de l'auto.

La petite cellule de survie Tridion a quant à elle été mise au point par Mercedes pour supporter un poids de plus 3,5 tonnes.

La Smart a ainsi été en mesure d'obtenir de bonnes notes lors des tests de collision frontale de l'IIHS.

Par contre, lors de collisions frontales à faible chevauchement contre un véhicule plus lourd, les résultats sont médiocres - comme pour la plupart des autres voitures sous-compactes testées, d'ailleurs.

Ce qui fait dire à l'IIHS «qu'il n'y a pas moyen de contourner les lois universelles de la physique».