La «petite» voiture doit désormais être bonne à tout faire. Il faut pouvoir la garer facilement, mais aussi transporter, le cas échéant, quelques objets encombrants. Les stylistes cherchent à faire en sorte qu'elle apparaisse «bien posée sur ses roues», pour mieux mettre en évidence ses aptitudes routières et la protection qu'elle offre en cas de collision.





BMW i3

BMW inaugure officiellement sa filiale électrique avec la commercialisation de cette citadine - elle fait moins de 4 m de long -, l'i3. Tout comme la Leaf de Nissan, cette automobile a été conçue dès le début pour recevoir un système d'entraînement tout électrique. Selon BMW, cette approche offre une plus grande latitude aux ingénieurs, qui peuvent ainsi disposer les composants sans devoir faire des compromis.

Accusant un poids à vide de quelque 1200 kg, elle est tout aussi légère qu'une sous-compacte dotée d'une mécanique à essence conventionnelle. Grâce à sa puissance, équivalant à 170 chevaux, et aux caractéristiques propres d'un moteur électrique - couple maximal disponible de manière constante -, le moteur de l'i3 la propulse à 100 km/h en un peu plus de 7 secondes. Son autonomie de 160 km suffit, pense BMW, à satisfaire les besoins de la clientèle visée. Pour les «grands» voyageurs, BMW propose, moyennant supplément, un prolongateur d'autonomie, fonction assurée par un bicylindre essence de 650 cc (0,65 L) logé directement à côté du moteur électrique au-dessus de l'essieu arrière. La présence de ce minuscule moteur thermique n'a aucune incidence sur le volume du coffre à bagages: le réservoir d'essence - d'une capacité de 9 L - est en effet logé dans la partie avant de la voiture. Ce bicylindre produit une puissance maximale de 34 chevaux et entraîne un générateur pour la production de courant. L'utilisation du prolongateur d'autonomie permet d'ajouter plus de 100 km.

L'i3 compte quatre portières, dont deux sont à ouverture antagoniste pour faciliter l'accès à bord. Légèrement rehaussée, la position assise optimise la vue sur la route en circulation urbaine. La BMW i3 est dotée de sièges de construction légère dont les dossiers particulièrement fins augmentent l'espace pour les jambes des passagers arrière.

Honda Fit

Présentée comme «la nouvelle référence de son segment», la Fit 2015 de Honda entreprendra une carrière dans les salles d'exposition au cours de l'été. La physionomie demeure identique - elle se présente toujours sous les traits d'une cinq-portes -, la Fit 2015 est pourtant plus large et aussi plus courte que sa devancière. Son empattement a forci, cependant, pour offrir encore plus de dégagement à l'intérieur, notamment pour les jambes des occupants des places arrière. L'excellente modularité du modèle précédent a été conservée, tout comme l'astucieux positionnement du réservoir d'essence sous la banquette arrière.

Sur le plan technique, la Fit accueille sous son capot un quatre-cylindres 1,5 L à injection directe. Celui-ci produit 130 chevaux et 114 b-pi de couple. Il épouse de série une boîte manuelle à six rapports. Une transmission à variation continue (CVT) est offerte en option.

La Fit repose sur une architecture inédite. Celle-ci est plus rigide et surtout plus légère. Par rapport à la génération précédente, la petite Honda promet d'être plus silencieuse, plus confortable, mais toujours aussi amusante à conduire. À ce sujet, les ingénieurs ont retouché la géométrie des suspensions et ont adopté des coussinets plus rigides pour mieux contrôler les mouvements de caisse. À noter également que la Fit campe désormais sur une monte pneumatique de 16 po.

Sur le plan des accessoires, Honda a déjà annoncé qu'il offrira des capteurs d'angle mort, des sièges chauffants et une sellerie de cuir. Ceux-ci se retrouveront vraisemblablement au catalogue de la version la plus huppée de la gamme.

Pour la première fois de son histoire, la Fit prendra naissance dans une usine mexicaine. Une version «utilitaire» connue sous le nom de Vezel au Japon viendra compléter la gamme d'ici la fin de la présente année.

Honda Fit 2015

Mini Cooper

Mine de rien, la Mini a changé. Elle est plus longue, plus large et plus haute que sa devancière. Dans la foulée, son habitabilité progresse aussi, puisque son empattement s'étire de 28 mm pour en atteindre 2495. Qu'à cela ne tienne, elle demeure une petite voiture, même si Mini se targue d'avoir augmenté le volume du coffre de l'équivalent de 51 L.

Au Canada, trois propulseurs animent la nouvelle venue. Dans les versions d'entrée de gamme, on trouve un inédit moteur trois cylindres suralimenté de 136 chevaux. La version S, la plus puissante, retient pour sa part les services d'un quatre-cylindres 2 L turbocompressé de 192 chevaux. Les boîtes de vitesse portent elles aussi le sceau de la nouveauté. De série, on trouve une manuelle et, en option, une automatique. Les deux comptent six rapports.

Tout en préservant l'ambiance «Mini», l'habitacle de la nouvelle fait peau neuve et soigne particulièrement l'ergonomie des commandes. Plusieurs d'entre elles ont été déménagées, comme les touches des glaces électriques sont intégrées dans les habillages des portes. Ce ne sont pas les seules. Les touches de commande pour les phares et les antibrouillards ont changé de place et se trouvent maintenant sur le tableau de bord, près du volant. Le combiné d'instruments, logé sur la colonne de direction, est une des innovations les plus importantes. L'indicateur de vitesse, le compte-tours vitesse ainsi que la jauge de carburant s'affichent sur des instruments ronds superposés.

Pour justifier son tarif et son appartenance à l'élite des petites voitures, la Mini comporte des phares au DEL et inaugure une suspension pilotée. Deux lois d'amortissement sont offertes (confort ou Sport) pour mieux s'adapter à l'état du revêtement et à la situation de conduite. Quant à la direction assistée électromécanique, elle a également été soumise à de vastes mesures de perfectionnement. Une fonction dite «Torque Steer Compensation» a pour tâche de gommer l'effet de couple dans le volant dans le cadre de franches accélérations sur une surface à faible coefficient d'adhérence.

Photo fournie par Mini

La nouvelle Mini Cooper S. 

Nissan Versa Note SR

La gamme Versa Note se diversifie ce printemps avec l'ajout d'une version SR. Celle-ci, qui occupe la position de haut de gamme, se reconnaîtra à ses carénages plus acérés, sa calandre spécifique, son déflecteur unique, ses jantes sport en alliage d'aluminium de 16 po et son habillage intérieur exclusif. Ainsi, la SR adopte un volant en cuir inspiré de celui de la 370Z, des sièges en similisuède avec des teintes et une double surpiqûre orange conférant une allure sportive, un tableau de bord central redessiné noir piano avec des touches argent, un levier de vitesse chromé et un ensemble de trois cadrans de style européen.

Outre l'ajout de la SR au catalogue, Nissan revisite la liste des caractéristiques de la version SL de la Versa Note. Cette dernière comprend maintenant de série des phares antibrouillard, de nouvelles connectivités, un système de navigation, une caméra de marche arrière et un écran de visualisation du périmètre. Le plancher du coffre peut désormais bénéficier du système de rangement Divide-N-Hide, de jantes en alliage d'aluminium, des essuie-glaces avant à balayage intermittent et à cadence variable, de sièges avant chauffants et d'une clé intelligente avec démarrage par bouton-poussoir.

Peu importe la version retenue, toutes les Versa Note sont dotées du même moteur quatre cylindres 1,6 L. Celui de la version SR s'arrime exclusivement à une boîte à variation continue (CVT) de nouvelle génération. Le moteur produit 109 chevaux à 6000 tr/min et un couple de 107 lb-pi à 4400 tr/min. La consommation de carburant de la Versa Note SR est estimée à 4,8 L/100 km sur la route et à 6,1 L/100 km en ville.

Nissan Versa NOTE SR.

Nissan Micra

Présentée en avant-première au Salon international de l'auto de Montréal, la Micra de Nissan invite la concurrence à refaire ses calculs. Vendue 9995$, la sous-compacte japonaise s'annonce comme l'automobile neuve la plus abordable au pays. Outre son prix, cette Nissan entend se démarquer par ses options - vendues à prix abordable - qui permettront aux consommateurs de personnaliser leur véhicule selon leurs besoins. Ainsi, on trouve des supports à vélo, à ski et même à kayak. Des articles pratiques, comme des compartiments de rangement, des tapis d'hiver et des protecteurs de coffre.

La Micra se décline en trois versions: S, SV et SR. Toutes partagent cependant le même groupe motopropulseur. Pour se mouvoir, la Micra retient les services d'un moteur quatre cylindres 1,6 L de 109 chevaux. Ce dernier comporte un dispositif de calage variable des soupapes (admission et échappement) et entraîne les roues avant (motrices) par l'entremise d'une boîte manuelle à cinq rapports. Une transmission automatique à quatre vitesses est offerte moyennant supplément.

Déposée sur une architecture déjà utilisée sur d'autres modèles (nom de code: V), la Micra grimpe sur des roues de 15 ou 16 po de diamètre. De série, cette plateforme incorpore un système antiblocage ABS, un répartiteur électronique du freinage, l'antipatinage et le correcteur de stabilité électronique.

Vendue dans plusieurs pays, la Micra «canadienne» se singularise par la présence de rétroviseurs extérieurs chauffants, la modularité de son habitacle - le dossier de la banquette arrière se rabat de façon asymétrique - et les réglages spécifiques des éléments de suspension et de direction. Il est intéressant de noter à ce sujet que la mise au point de ce véhicule a été en partie réalisée sur les routes montréalaises. Les résultats de ces tests ont incité les ingénieurs à retoucher les barres stabilisatrices et à diminuer le rayon de braquage.

PHOTO FOURNIE PAR NISSAN

Le modèle sera une exclusivité canadienne en Amérique du Nord au moment de sa commercialisation, en avril.