Compactes: le choix populaire

L'histoire se répète. Coqueluches du marché québécois, les compactes représentent plus de 50% des automobiles qui y sont vendues. Avec plus de 130 000 immatriculations, ce segment pèse très lourd au Québec - surtout les modèles à hayon, qui ont un style plus distinctif et une capacité de chargement plus intéressante que les berlines éponymes ou pas.

Audi A3/S3

Audi rénove complètement son modèle d'entrée de gamme cette année. Celui-ci se présente désormais sous les traits d'une classique berline à trois volumes (capot-habitacle-coffre) susceptible de plaire davantage aux consommateurs nord-américains.

Tout comme le modèle qui l'a précédé, l'A3 reprend en grande partie l'architecture modulaire (nom de code: MQB) conçue par le groupe Volkswagen. Il s'agit donc d'une architecture commune à la Golf et à d'autres produits du groupe, ce qui devrait représenter pour le consommateur un gage de fiabilité.

Sur le plan mécanique, l'A3 retient les services d'une version évoluée du quatre-cylindres 2 L et d'un moteur de 1,8 L inédit. Ces deux moteurs s'arriment uniquement à une boîte semi-automatique S-tronic. Audi propose deux modes d'entraînement: traction ou Quattro. À noter cependant que le rouage à quatre roues motrices n'est offert que sur les versions mues par le moteur 2 L.

D'ici quelques semaines, Audi proposera une version haute performance, la S3. Cette dernière compte elle aussi sur un deux-litres suralimenté dont la puissance a été portée à 300 chevaux. Le rouage à quatre roues motrices figure parmi les caractéristiques de série sur ce modèle.

Honda Civic

La voiture la plus vendue au Canada fait l'objet d'une série de raffinements pour la maintenir au plus fort de la lutte. Les plus importants touchent la portion mécanique de ce modèle à succès qui, rappelons-le, se décline en berline et en coupé. Le moteur, par exemple, fait l'objet d'une mise à niveau importante, dont l'ajout de l'injection directe de carburant. Sur le plan de la transmission, la boîte automatique est désormais à variation continue (CVT), ce qui, de l'aveu des ingénieurs, contribue à une réduction sensible de la consommation.

Kia Forte5/Forte Koup

La gamme Forte s'enrichit de deux ajouts cette année: la 5 et la Koup. Si cette dernière est une déclinaison de la berline, la 5 diffère passablement du modèle éponyme. De conception européenne, la Forte5 adopte un moteur 1,6 L suralimenté (201 chevaux). Cette mécanique anime la version la plus sportive. Le modèle d'entrée de gamme reçoit, pour sa part, un quatre-cylindres 2 L à injection directe de 173 chevaux. Ces deux moteurs offrent une boîte semi-automatique à six rapports, mais seule la version 1,6 L peut bénéficier d'une boîte manuelle.

Subaru WRX/STi

Les WRX et STi font toutes deux l'objet d'une refonte complète cette année. Elles adoptent une architecture plus légère et plus rigide qu'autrefois. L'empattement progresse de 25 mm, ce qui se traduit par un dégagement accru pour les jambes à l'arrière. À noter les deux modèles sont cette fois proposés en format berline seulement.

Par rapport aux générations antérieures, les WRX et STi sont légèrement plus longues, mais cela ne touchera en rien leur proverbiale agilité. Sur le plan mécanique, WRX et STi sont toujours mues par un quatre-cylindres à plat de 2,5 L suralimenté. Chez la WRX, cela représente 268 chevaux, tandis que la STi en fait galoper 305. Outre la puissance, la différence la plus marquée entre ces deux modèles touche les boîtes de vitesses. La WRX étrenne pour la première fois en option une boîte à variation continue (CVT). Une boîte manuelle à six rapports demeure offerte. Cette dernière est la seule à bord de la STi.

Autre facteur de différenciation, la WRX est dotée d'une direction à assistance électrique alors que la STi conserve tout entier le système hydraulique, toujours considéré comme le plus précis. Et, dans la STi, plus rapide aussi.

Volkswagen Golf/GTi/R

Près d'un an après sa présentation officielle dans un salon automobile nord-américain, Volkswagen s'apprête à commercialiser la Golf de septième génération. Celle-ci fera son entrée dans les salles d'exposition au cours de l'été. Comme pour la génération antérieure, l'acheteur éventuel aura le choix entre deux carrosseries (trois ou cinq portes).

Dans sa configuration canadienne, la Golf soulèvera son capot à un moteur quatre cylindres 1,8 L suralimenté par turbocompresseur. Ce moteur remplacera à très court terme le deux-litres actuellement en service à bord des autres produits «ordinaires» de la marque allemande. Produisant 170 chevaux et 184 lb-pi de couple, ce propulseur s'annonce plus performant que le deux-litres, mais aussi plus sobre à la pompe, si l'on prête foi aux tests réalisés par Volkswagen.

La sortie de la Golf sera devancée de quelques semaines par celle de sa version sportive, la GTi. Cette dernière sera propulsée par la plus récente version du moteur turbo de 2 L à injection directe de Volkswagen. Celui-ci produit 210 chevaux et 258 lb-pi de couple. Cette puissante traction retient par ailleurs les services d'une boîte manuelle à six rapports ou semi-automatique à double embrayage.

La plus sportive des Golf demeurera toutefois la R. Offerte en quantité limitée, cette version adopte elle aussi le quatre-cylindres 2 L turbo, mais sa puissance est portée à 290 chevaux. Pour faire passer cette puissance au sol, la R bénéficie en exclusivité du rouage à quatre roues motrices 4 Motion. Il s'agit de la cinquième génération d'un système mis au point par Haldex, spécialiste mondialement reconnu dans le domaine.

La Golf la plus exclusive profitera également d'une suspension spécifique, d'une direction à démultiplication rapide et d'un correcteur de stabilité électronique qui peut être débranché complètement pour une utilisation sur circuit fermé. Comme les Golf et GTi, la R propose au choix une boîte manuelle ou automatique. En revanche, elle sera uniquement offerte en version cinq portes.