Elle est une journaliste respectée de nos cahiers Gourmand et Voyage, mais qui s'y connaît peu en voitures. Il est une sommité du monde de l'automobile au Québec. Échanges et réflexions sur les décapotables. Troisième volet de quatre.

-L'idée que je m'en faisais au départ?

Je m'imaginais un minuscule véhicule dans lequel je me sentirais à l'étroit. Comme je le fais souvent lorsqu'il s'agit de voitures, j'ai fait quelques recherches en ligne avant qu'on me remette les clés, histoire d'être certaine de la reconnaître dans le stationnement.

-Ce qui m'a surprise?

En la voyant, j'ai su immédiatement que je l'adopterais. Beaucoup plus haute que la Mazda (heureusement), elle a un look tout à fait féminin, ce qui n'empêche pas cette belle italienne d'avoir une personnalité sportive.

-Ce que j'ai aimé?

Les sièges en cuir, la finition intérieure, le bras de vitesse confortable et même... le vrombissement du moteur, qui donne l'impression de conduire un bolide sport. De plus, la banquette arrière m'a permis d'installer le siège de ma fille et de me balader en sa compagnie. Cette voiture est également idéale pour les citadins, puisqu'elle se gare facilement. Et bien qu'elle soit parfaite pour la ville, la Fiat s'adapte aussi aux routes de campagne. Voilà un bolide sport avec lequel on se sent à l'aise de débarquer au chalet.

-Ce que j'ai moins aimé?

S'il y a quand même relativement d'espace à l'intérieur (pour une voiture sport), le coffre n'est toutefois pas très grand. Difficile d'y faire entrer plusieurs sacs de courses.

-Est-ce que je l'achèterais?

Je pourrais facilement me laisser tenter. Reste à voir quel genre de conduite elle offre en hiver, un détail plus qu'important.

-Son prix?

Entre 23 495$ (coupé) et 26 995$ (cabriolet).

Les commentaires d'Éric LeFrançois

Prends garde, Nathaëlle, cette déclinaison sportive de la «gentille» Fiat 500 risque de te décoiffer. Avec 160 chevaux sous le pied droit, cette «bombinette» ne manque ni de puissance ni de couple pour faire de toi la championne des accélérations entre deux feux rouges. La boîte de vitesses est un brin caoutchouteuse, mais la vitalité de ce petit moteur suralimenté par turbocompresseur donne des ailes à cette citadine que tu peux garer pratiquement partout. Attention toutefois à la visibilité, surtout à l'arrière: elle est nulle lorsque la toile du toit se recroqueville sur la lunette. Au-delà de son format poche et de son allure «un peu méchante», tends l'oreille pour entendre le son de l'échappement. Quelle voix! Juste ça, ça donne le frisson!