Une étude de l'Insurance Institute for Highway Safety montre l'effet mortel des limites de vitesse à la hausse aux États-Unis. Selon la division actuarielle de l'IIHS, la hausse des limites est responsable de près de 37 000 décès depuis 25 ans en raison d'accidents de la route.

Environ 1900 de ces décès auraient été évités juste en 2017 si les hausses observées depuis 1993 n'avaient pas eu lieu.

Le PDG de l'Institut, David Harkey, affirme que les décès dûs aux accidents de la route peuvent être réduits grâce à l'application visible du code de la route par la police, par des mesures de réduction des risques dans la conception des routes, ainsi que par ce qu'il appelle des «limites de vitesse raisonnables».

Chaque État a le pouvoir de fixer ses  propres limites de vitesse et ces dernières ont augmenté depuis le milieu des années 1990. L'IIHS dénonce un cercle vicieux dans l'évolution des politiques publiques à ce sujet : «Ceux qui réclament une hausse des limites plaident souvent que ces augmentations ne font qu'aligner la loi avec la réalité, puisque la plupart des automobilistes excèdent la limite. Dès que la limite est haussée, cependant, les automobilistes vont encore plus vite.»

L'IIHS note que 41 États autorisent des vitesses maximales de 70 MPH (113 km/h) et plus. De ce nombre, 6 autorisent 80 MPH (129  km/h) et au Texas, on peut rouler à 85 MPH (137   km/h) sur certains segments d'autoroutes. 

Au Québec, la limite de vitesse est de 100 km/h, mais comme dans la plupart des juridictions nord-américaines, les policiers se concentrent sur les excès de vitesse supérieurs à la limite officielle.