Aston Martin a profité du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone pour présenter sa nouvelle exotique, la Valkyrie. La super-voiture est décrite comme «la routière la plus extrême au monde» par Aston Martin.

La Valkyrie est le résultat d’un partenariat entre l’écurie Red Bull et Aston-Martin. Souvent, ces partenariats entre constructeurs et écuries de course ne sont que des façades de marketing, mais cette fois, apparemment, il y a de la substance dans cette collaboration : le directeur technique de Red Bull, l’ingénieur et aérodynamicien Adrian Newey, a été impliqué de près à plusieurs facettes du design de la Valkyrie.

PHOTO ASTON MARTIN

La Valkyrie.

La voiture a fait quelques tours de pistes avant la course de dimanche et elle est partie du paddock Red Bull. Plusieurs observateurs ont noté que le pilote d’essai d’Aston Martin Chris Goodwin n’a pas appuyé trop fort sur la pédale d’accélération, mais c’était une sortie promotionnelle et on peut penser qu’il avait la consigne de ne pas rouler trop vite. Il aurait été intéressant de comparer le chrono la Valkyrie avec ceux des F1 si Goodwin avait eu les coudées franches. 

Motorisation et aérodynamique inspirée de la F1

La motorisation de cette super-voiture reprend l’architecture bi-énergie des voitures de F1, c’est-à-dire que son moteur à essence est apparié à un système hybride KERS. Sauf que le moteur thermique de la Valkyrie est un V12, alors que les voitures de F1 ont un V6-turbo. La Valkyrie a une puissance totale de 1160 chevaux.

PHOTO ASTON MARTIN

La Valkyrie est faite de matériaux légers et son aérodynamique est très influencée par celui des voitures de F1.

Aston Martin mettra la Valkyrie à l’épreuve au circuit de Nürburgring d’ici peu.

Aston Martin en fera 150 et même si vous avez les 4,2 millions de dollars CAN (c'est son prix), il est trop tard, elles sont toutes déjà réservées.