Même si, au fil des refontes, elle s’est embourgeoisée, la Série 3 demeure LA référence dans le secteur des berlines sport. Et comme les six autres générations qui l’ont précédée, cette berline entend – rien de moins – établir de nouvelles normes de performance et de maniabilité, mais aussi des normes liées au luxe, à la technologie et au rendement. Elle aura fort à faire puisque la concurrence avance des arguments similaires.

Audi A4

PHOTO AUDI

Moins caractérielle, moins sportive aussi, l’A4 d’Audi a longtemps été, au Québec à tout le moins, le poil à gratter de la Série 3 en raison de son rouage à quatre roues motrices (Quattro).

Un avantage que la firme aux anneaux ne détient plus sur sa rivale bavaroise qui bénéficie, elle aussi, d’un dispositif à traction intégrale aussi performant. Toutefois, en matière de finition et d’ergonomie, l’A4 conserve une longueur d’avance.

Mercedes Classe C

PHOTO FOURNIE PAR MERCEDES-BENZ

Le consommateur qui hésite entre une Série 3 et une A4 doit forcément tenir compte de la Classe C de Mercedes. Plus qu’un arbitre, ce modèle non seulement incarne tout le savoir de la marque à l’étoile, mais compte également sur une gamme diversifiée.

Les mécaniques proposées par Mercedes ne sont sans doute pas aussi feutrées et émotives que celles de BMW, mais elles ont le mérite d’être puissantes et solides. Le même commentaire s’applique au comportement routier.

Et les autres

PHOTO ALFA ROMEO

L’Alfa Romeo Giulia.

Les trois constructeurs allemands dominent largement cette catégorie, mais d’autres constructeurs présentent des options intéressantes et parfois à meilleur coût. Pensons par exemple à l’Alfa Romeo Giulia, sans doute la plus dynamique des berlines sport de l’heure, ou encore à la Jaguar XE.

Du côté des productions asiatiques, l’acheteur a intérêt à inscrire sur sa liste la Genesis G70, l’Acura TLX (dans sa configuration A-Spec), l’Infiniti Q50 ou la Lexus IS. Du côté des américaines, il faut attendre la sortie de la CT-5 de Cadillac pour voir.