Chevrolet a dévoilé la version décapotable de la nouvelle Corvette à moteur central lors d’une conférence de presse convoquée dans un hangar du Kennedy Space Center au Cap Canaveral, en Floride.

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Le patron de l'ingénierie Tadge Juechter a lui-même conduit la Corvette décapotable lors de sa présentation au Kennedy Space Center, au Cap Canaveral, en Floride. Florida.

Si vous ne savez pas pourquoi Chevrolet a choisi cet endroit, on vous le dit dans le dernier paragraphe de cet article.

C’est la première Corvette avec un toit rigide rétractable. À partir de la fin des années 60, certains coupés avaient un toit qu'on pouvait enlever manuellement et remiser dans la malle arrière. Mais celui-ci est activé par un moteur électrique.

Quand on le baisse, le toit se sépare en deux pièces qui se logent l’une par-dessus l’autre dans une soute située au dessus du moteur et qui, donc, n'empiète pas sur la malle arrière.

Chevrolet dit que le mécanisme électrique peut être activé quand la voiture roule jusqu’à une vitesse de 50 km/h. 

Les designers et les ingénieurs étaient unanimes dans leur choix d’un toit rigide plutôt qu’en toile, pour des raisons différentes. Les ingénieurs trouvaient que le toit rigide est plus sécuritaire et procure une meilleure insonorisation. Les designers ne voulaient pas du toit de toile parce qu’il aurait dénaturé l’apparence de la voiture.

La décision de faire une version décapotable venait du sommet de la hiérarchie de GM (la Corvette a toujours eu une version décapotable). Comme pour la Corvette de 7e génération, la décapotable n’est pas un bricolage après le fait, l’ingénierie de la voiture, dès le départ, impliquait la version coupé et la version cheveux au vent.

Le prix canadien de la Corvette Stingray décapotable n'a pas été annoncé. Mais à partir du prix de base de 69 998 $ pour le coupé dévoilé au mois de juillet dernier, la décapotable devrait coûter autour de 80 000 $ dans sa livrée de base. On arrive à ce prix en se fiant à la prime de 7500 $ US (10 000 $ CAN) en vigueur aux États-Unis.
La Corvette cabriolet devrait être visible dans les concessions au printemps.

La Corvette qui courra Grand Tourisme-Le Mans

Tant qu’à avoir attiré la presse automobile, les responsables de Chevrolet en ont profité pour montrer la C8.R, la Corvette de 8e génération qui participera aux épreuves du championnat GTLM d'endurance, qui comprend les 24 heures du Mans.

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La Corvette C8.R fera ses débuts en course en janvier 2020 aux 24 heures de Daytona.

«La C8.R est bien plus qu’une version coursière de la Corvette Stingray 2020», a dit Jim Campbell, le vice-président Performance et sport automobile de Chevrolet. «C’est l’aboutissement de nombreuses années de tests et de développement menés conjointement par nos designers, nos ingénieurs en propulsion et l’écurie Corvette.»

La Corvette C8.R fera ses débuts aux 24 heures de Daytona en janvier 2020.

Campbell a rappelé que l’écurie Corvette est active sur les pistes depuis deux décennies et qu’elle obtenu 107 victoires en 20 ans, y compris la remarquable saison 2015, où elle a obtenu le drapeau a damier aux 24 heures de Daytona, aux 12 heures de Sebring et aux 24 heures du Mans. Selon Campbell, l’écurie a été impliquée dès le début dans le design de la Corvette à moteur central.

La Corvette C8.R No 4 montrée en Floride mercredi était d’une couleur argent inspirée de l’Aérovette 1973 et de la Corvette Stingray Racer 1959, deux modèles spéciaux avec des carrosseries en inox.

Enfin, rappelons que le lieu choisi pour dévoiler la Corvette décapotable n'est pas un hasard. Durant les années 60, alors que la NASA montait le spatial américain, General Motors fournissait des Corvette à tous les astronautes, y compris ceux du programme lunaire Apollo.

Les astronaute d'Apollo 12 Charles Conrad Jr, Richard Francis Gordon Jr et Alan LaVern Bean posant avec leurs Corvette 1969.