Le titre du fabricant italien de voitures de luxe Ferrari a dépassé les 100 euros lundi à la Bourse de Milan, où il avait été introduit il y a moins de deux ans à 43 euros.

Lundi, l'action a fini en hausse de 1,10% à 100,9 euros.

Ferrari avait fait son entrée à la Bourse de Milan le 4 janvier 2016, et en 22 mois, son titre a bondi de 134,6 %.

Seuil psychologique du chiffre 100

De ce côté-ci de l'Atlantique, le seuil psychologique des 100 dollars US avait été atteint l'été dernier quand l'action avait brièvement touché 100,08 $ à la Bourse de New York durant la journée du 20 juillet; mais elle avait clôturé à 99,99 $. Le lendemain, l'action a clôturé à 100,02 $.

Le titre de Ferrari avait été introduit à la Bourse de New York en octobre 2015 à 52 dollars. Il a depuis gagné 125 %, évoluant désormais autour de 117 $.

La célèbre marque au cheval cabré fête cette année son 70e anniversaire en affichant des résultats à faire pâlir d'envie plus d'un constructeur.

Sur le deuxième trimestre 2017, il a enregistré un bond de 39 % de son bénéfice net, à 136 millions d'euros, et de 13, 5% de son chiffre d'affaires, à 920 millions d'euros.

Pour l'ensemble de l'année, il table sur un chiffre d'affaires supérieur à 3,3 milliards d'euros, avec seulement quelque 8400 véhicules vendus.

Une Ferrari 488 GTB devant la Bourse de New York. Il faut attendre trois ans entre la commande et la livraison. Photo: AFP

Autos de millionnaires

L'an passé, il avait déjà enregistré une année record en voyant son bénéfice net bondir de 38%, à 400 millions d'euros, avec 8014 voitures livrées.

Ses bolides sont réservés à quelques «happy few», prêts à débourser de 150 000 à plus d'un million d'euros pour des séries limitées. Et il faut se montrer patient: l'an passé, la patron de Ferrari Sergio Marchionne reconnaissait ainsi qu'il fallait jusqu'à trois ans d'attente pour une Ferrari 488.