Les véhicules de légende ne meurent jamais. Il arrive même qu'ils renaissent ou, plutôt, qu'ils se régénèrent. Voici leur histoire. Cette semaine nous jetons un coup d'oeil aux années 50, à l'époque suivant la grande guerre, quand le monde découvre de nouvelles façons de rouler et d'exprimer sa liberté.

Nous sommes en 1955. La Fiat 500 dite la Topolino (« petite souris », en italien) tire sa révérence au terme d'une carrière de près de 20 ans. Son successeur, la Nuova Cinquecento (nouvelle 500), conserve le matricule, mais rêve d'une carrière internationale et d'une diffusion plus importante encore.

Dante Giacosa, l'ingénieur qui préside à sa conception, y met tout son talent et réalise une toute petite auto (moins de 3 mètres de long) propulsée par un moteur à deux cylindres implanté à l'arrière.

Moins novatrice mais plus charmeuse

Pas très spacieuse ni très silencieuse, la petite italienne peine à convaincre. Face à la Mini, jugée plus novatrice, la 500 use de tous ses charmes pour appâter les consommateurs. Une opération de séduction couronnée de succès. Ils seront en effet 3,7 millions à se la procurer avant sa mise au rancart, en 1975.