Il coûte très cher de développer des technologies comme les piles à combustible --utilisées dans les voitures à hydrogène-- et General Motors cherche à réduire ses coûts de recherche et développement en s'alliant avec des compagnies qui ne sont pas ses concurrentes directes.

GM mise ainsi sur le secteur aérospatial. Le No 1 américain de l'automobile a signé une entente stratégique avec l'équipementier aérospatial français Liebherr-Aerospace.

Actuellement, dans de nombreux avions, l'électricité est produite par une turbine à gaz faisant tourner une génératrice. Liebherr pense qu'une pile à hydrogène utilisant la technologie de GM ferait très bien l'affaire. 

Les deux entreprises vont dont explorer ensemble comment concevoir un système pouvant être embarqué à bord d'un avion. Parions que le plus dur ne sera pas la mise à l'échelle aérospatiale d'une technologie pensée pour un usage sous le capot d'une auto. Ce sera la question de la sécurité des reservoirs d'hydrogène, un gaz très inflammable.

GM dit aussi discuter avec des partenaires pour trouver des applications militaires à ses piles à hydrogène.

« L'objectif est de conserver le plus possible l'abordabilité de nos véhicules », a assuré Mary Barra, PDG de General Motors, lors d'une rencontre des actionnaires, à la mi-juin.