Le président Trump a étrenné sa toute nouvelle limousine cette fin de semaine, juste à temps pour se rendre ce matin à l'édifice des Nations Unies prononcer un discours, comme de nombreux chefs d'États, lors de la 73e plénière annuelle.

Ce nouveau véhicule lourdement blindé a des vitres à l'épreuve des explosions et épaisses de presque 13 cm (5 pouces). Ses portières sont réputées peser autant qu'une porte de Boeing 747. Il y a une plaque de protection anti-bombe sous la voiture et des protections anti-impact en céramique et en titane sous la carrosserie.

Elle pèse 9000 kg, elle est montée sur un châssis de camion General Motors-Navistar et évidemment, c'est un moteur diesel sous le capot, pas seulement pour le couple, mais aussi parce que le carburant diesel est moins inflammable que l'essence.

La nouvelle limousine a été vue dimanche pour la première fois et le président Trump l'a utlisée ce matin pour la première fois lors d'une fonction officielle.

Le président Trump s'adressant à l'assemblée générale des Nations Unies. Photo AFP

«La diligence», comme au Far-West

Le surnom de la limousine est The Beast, («La bête»), mais les agents de la garde rapprochée présidentielle la désignent du nom de code Stagecoach («la diligence»); du moins, c'est ce que le gouvernement américain dit. 

Cette nouvelle limousine contient tout un arsenal et divers équipements d'urgence médicale et sa fiche technique est un secret d'État.

Le contrat signé avec GM vaut 15,8 millions de dollars américains et à ce prix, il y en a plusieurs, pour Washington et pour les déplacements présidentiels au pays ou à l'étranger.

La nouvelle limousine remplace Cadillac One, qui remonte à 2009 et qui était montée sur un châssis de camion Top-Kick. La ligne de la nouvelle limousine est moins massive que celle de l'ancien véhicule.

L'ancienne voiture n'avait pas tellement de millage mais elle avait le défaut d'avoir été livrée en 2009, donc d'avoir pris un certain âge à notre époque ou la technologie et les risques de sécurité évoluent rapidement.

Autre défaut, sans doute, pour le président Trump, elle a servi durant ses deux mandats à Barack Obama, que l'actuel locataire de la Maison Blanche critique chaque fois qu'il en a l'occasion.

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