Techniquement, Hyundai et Kia partagent tout. Pour se dissocier l'une de l'autre, les deux marques entretiennent jalousement leur propre identité et veillent toujours à ce qu'il y ait un décalage entre leurs modèles siamois.

Hyundai: une compacte spacieuse

La sixième génération de la compacte Elantra a fait sa rentrée canadienne à Montréal. Présenté sous les traits d'une berline (une carrosserie à hayon est attendue), ce modèle arrivera dans les concessions d'ici à la fin du mois de janvier.

Son immense calandre trapézoïdale et le dynamisme suggéré par des passages de roue inclinés vers l'avant, créant l'illusion d'une attitude piqueuse, sont les éléments les plus marquants de son nouveau design. Les chiffres disent que l'Elantra est légèrement plus haute et plus large que le modèle qu'elle remplace, mais son empattement - distance entre les essieux - est demeuré le même. Qu'à cela ne tienne, cette Hyundai demeure toujours l'une des compactes les plus spacieuses de sa catégorie.

La présentation intérieure est de facture classique et de bon goût. La planche de bord intègre un écran tactile couleur de 8 po. Petites douceurs : l'ouverture automatique du coffre à l'approche du détenteur des clés et la mémoire de la position du siège du conducteur figurent parmi les nouveautés.

Plus léger et plus rigide, le châssis adopte une suspension arrière à la géométrie entièrement repensée dans le but de réaliser un meilleur compromis entre confort et tenue de route. La direction comporte également trois modes (Eco, Normal et Sport) permettant à l'automobiliste de paramétrer l'assistance selon son humeur et les conditions du terrain.

Par ailleurs, pour égaler, voire se démarquer de la concurrence, Hyundai saupoudre cette berline des plus récentes avancées dans le domaine de la sécurité active. L'Elantra pourra ainsi bénéficier d'un régulateur de vitesse intelligent, de capteurs d'angles morts, d'une alerte de circulation transversale en marche arrière et d'un dispositif de freinage automatique à l'égard des piétons. La compacte de Hyundai accueille également deux nouveaux moteurs : un 2-litres atmosphérique et un 1,4-litre suralimenté. Ce dernier ne sera offert que sur la version Eco, dont la mise en marché débutera à l'été.

Le 2-litres atmosphérique (147 chevaux) entraîne les roues avant motrices par l'entremise d'une boîte manuelle ou automatique. Le 1,4-litre (128 chevaux) ne s'arrimera pour sa part qu'à une boîte automatique à double embrayage comptant sept rapports.

Kia: une nouvelle optima 

Le nom reste, mais la voiture, elle, a complètement changé. Cette nouvelle génération d'Optima est plus large, plus haute et plus longue que le modèle antérieur. Ces dimensions revues à la hausse profitent directement à l'habitacle et au coffre.

Pour proposer une finition « à l'allemande », l'habitacle de l'Optima a été soigné dans ses moindres détails. Ainsi, les versions les plus huppées vont jusqu'à inclure des coutures réelles sur le tableau de bord et les portières. Comme le veut la tendance, le dessin du tableau de bord favorise les lignes horizontales non seulement pour créer une sensation d'espace, mais aussi pour améliorer la visibilité vers l'avant. Sensible à l'ergonomie et cherchant à minimiser les distractions au volant, le constructeur a substantiellement réduit le nombre de touches et de boutons. Pour la première fois de l'histoire de Kia, l'Optima sera équipée des systèmes Android Auto et Apple CarPlay (disponibilité tardive), qui permettent aux conducteurs d'accéder à différentes fonctions avec leur téléphone intelligent.

L'Optima propose aux consommateurs trois motorisations, dont une toute nouvelle. Celle-ci, une cylindrée de 1,6 L suralimentée par turbocompresseur, est liée à une transmission automatique à double embrayage. Les moteurs 2,4 L et 2 L turbo, reconduits de la génération précédente, sont pour leur part exclusivement jumelés à une boîte automatique à 6 rapports.

La nomenclature de la gamme compte cinq déclinaisons et toutes sont assemblées à l'usine américaine de Kia en Géorgie.

Atypique Sportage 

Le salon de l'auto de Montréal a également accueilli en avant-première canadienne la quatrième génération du Sportage. Dessiné sous la direction du studio de design européen de la marque, cet utilitaire compact arbore un nouveau visage. La calandre de la marque demeure sensiblement la même, mais le positionnement surélevé des phares concourt à lui donner une personnalité atypique.

Déposé sur un empattement plus long (+ 30 mm), le Sportage 2016 promet aussi d'être plus accueillant. D'ailleurs, les chiffres communiqués par l'entreprise font état d'un dégagement plus important pour la tête et les jambes pour tous les occupants, y compris le conducteur. Ce dernier profite également d'un siège redessiné offrant 10 réglages électriques, un soutien lombaire et trois températures de chauffage. Le passager avant n'est pas en reste et bénéficie pour sa part de huit réglages électriques.

PHOTO FOURNIE PAR KIA

Kia Optima

PHOTO FOURNIE PAR KIA

Kia Sportage