L'idée de proposer à l'acheteur d'une Ioniq le choix de trois motorisations (hybride, hybride rechargeable et électrique) s'explique ainsi, selon Hyundai : « Puisque l'on ne sait pas quelle technologie va prendre le dessus et que la situation varie d'un pays à l'autre, nous ne négligeons aucune option. »

Sage décision puisque l'an dernier, 64 % des acheteurs canadiens d'Ioniq ont préféré la version entièrement électrifiée aux deux autres. Même si, contrairement aux versions hybrides, son autonomie est plus limitée, l'Ioniq électrique demeure la plus agréable à vivre.

Plus écologique bien sûr, plus silencieuse aussi, celle-ci se révèle - contre toute attente - plus amusante à conduire. L'élasticité et le silence de son propulseur électrique combinés à un centre de gravité moins élevé concourent à rendre cette berline cinq portes plus vive, plus alerte dans les courbes et les enchaînements.

Pas plus rapide, mais on jurerait que si

L'Ioniq tout électrique n'est pas plus rapide que les deux hybrides, mais donne l'illusion de l'être.

En plus, celui ou celle qui se glisse derrière le volant peut faire varier l'intensité du frein moteur pour maximiser l'accumulation d'énergie.

En contrepartie, la direction ne donne pas une idée bien précise de l'emplacement des roues avant (également motrices), le dégagement à l'arrière est compté (pour la tête) et la visibilité n'est pas parfaite.

L'Ioniq en bref

Autonomie électrique : 201 km (tout électrique), 47 km (hybride rechargeable)

Subvention du gouvernement du Québec : 8000 $ (tout électrique), 4000 $ (hybride rechargeable)

Fourchette de prix : de 24 299 $ (hybride non rechargeable) à 35 649 $ (tout électrique)