Le Salon international de l'auto de Montréal est une occasion rêvée de se familiariser avec les nouveaux codes alphanumériques des produits Infiniti. Mise en place l'été dernier, cette stratégie d'identification permettra à cette filiale de Nissan de structurer son portefeuille pour se ménager de l'espace afin de le garnir de modèles inédits à brève échéance.

Dans l'attente de ces modèles dont on ne sait encore peu de choses, Infiniti nous invite à découvrir les technologies d'avant-garde intégrées à bord de la Q50. On pense notamment à la direction adaptative, laquelle transmet les instructions du conducteur plus rapidement que ne le fait un système mécanique. Cette direction, que l'on pourrait qualifier de «sans-fil», pour reprendre une expression populaire dans le jargon électronique, offre un senti de la route plus développé et aide à rendre l'expérience de conduite plus enivrante.

Avec la Q50, Infiniti revisite également des technologies actuelles comme le contrôle de sortie de voie en y greffant une caméra pour mieux voir. Cette caméra, montée au pare-brise, analyse le profil de la chaussée pour repérer les changements de voie non intentionnels. Elle peut aussi intimer l'ordre à d'autres capteurs de corriger l'angle de braquage des roues pour rectifier la trajectoire.

Cette berline sport inaugure les codes esthétiques - calandre maillée, phares fuselés et géométries complexes de certains traits - qui définiront à terme l'ensemble de la gamme. L'acheteur éventuel a le choix entre deux moteurs (essence ou hybride) et deux modes (propulsion ou intégral), mais une seule boîte de vitesses, une semi-automatique à 7 rapports.