L'arrivée de la Jaguar F-Type a finalement eu raison de la XK. Le coupé de grand tourisme tirera sa révérence l'été prochain, selon la revue Auto Express, 18 ans après son dévoilement genevois.

Remplaçante de la XJS, la XK aura donc existé sous deux générations; la première de 1996 à 2005, et la seconde de 2006 à aujourd'hui. Nonobstant sa grande beauté d'un charme indémodable, ce coupé a marqué l'automobile grâce à son parfum britannique bien distinct et à son approche très grand tourisme, qui alliait les sensations fortes à une grande bienséance lors de paisibles balades.

N'empêche qu'elle quittera le marché non sans élégance, avec une version particulièrement pimentée. La XKR-S GT, dont le coeur de 550, un V8 suralimenté par compresseur (5 L), lui permet de devenir le félin le plus véloce en accélération de toute la gamme (0-100 km/h en 3,9 s). Un objet de collection en devenir.

Bonjour la XE

Si la XK part, ce n'est évidemment pas pour laisser sa place à la XE. Le nouveau modèle qui fera son entrée dans le portfolio nord-américain de Jaguar en 2016 deviendra plutôt le produit d'entrée de gamme. Un pari certes risqué, mais Jaguar semble, du moins à première vue, avoir appris sa leçon avec le désastre des années 2000 qu'a été la X-Type.

La XE reposera sur une toute nouvelle plateforme faite entièrement d'aluminium, exposée sur le prototype C-X17 en 2013. Elle sera également la première création de Jaguar à disposer des motorisations de la nouvelle famille Ingenium, des quatre-cylindres à essence et diesel suralimentés censés offrir un bon dosage de performance et de rendement énergétique.

La marque affirme que cette berline compacte pourra flirter avec les 300 km/h dans sa version la plus performante.

Un premier cliché de cette concurrente avouée des Audi A4, BMW Série 3 et Mercedes Classe C présente une approche de design très près de celle de l'intermédiaire XF.

Le constructeur anglais promet par ailleurs de communiquer plus de renseignements d'ici la fin de l'année.