Le Sportage vit ses dernières heures. Dans quelques jours, son remplaçant prendra place sous les projecteurs du salon automobile de Francfort et, à n'en point douter, reprendra plusieurs de ses composants du Tucson de Hyundai, récemment renouvelé.

L'occasion se prête donc à revoir la génération actuelle qui se vendra forcément à très bon prix dans les semaines à venir. Une occasion à saisir? Pourquoi pas, étant donné le niveau de fiabilité atteint par ce modèle dont les formes n'épousent malheureusement pas la fonction. En effet, les glaces latérales, taillées comme des meurtrières, et les massifs piliers C (ceux qui enchâssent le hayon) ne contribuent en rien à offrir une bonne visibilité et rendent certaines manoeuvres - les dépassements surtout - aléatoires. Des capteurs d'angles morts seraient ici les bienvenus.

La présence d'un toit ouvrant panoramique n'altère en rien le sentiment de confinement ressenti à bord. Il faut reconnaître que la présentation est plutôt sombre. Mis à part le système de navigation planté au centre et le bloc d'instruments et son éclairage vermeil, on n'y voit que du noir. Enfin, presque. Les commandes sont faciles d'accès et l'instrumentation, relativement complète.

À l'arrière, les deux passagers profitent d'un bon dégagement - l'un des meilleurs de sa catégorie - et d'un confort raisonnable. À l'avant, les baquets prodiguent eux aussi une assise confortable, mais étant donné la nature plus sportive de cette version, un meilleur soutien aurait été apprécié.

Quant au coffre, son volume figure, lui aussi, parmi les plus vastes de son créneau.