Ce n'est pas tant parce qu'elle a pris du poids (une quarantaine de kilos) gagné en longueur et en hauteur qu'on a la sensation dans la nouvelle 2 d'être dans une voiture plus grande que la précédente. Il y a le soin apporté aux formes, la richesse potentielle de l'équipement. Il y a surtout le travail fourni sur le plan du châssis. Dans ce domaine, la nouvelle ne reprend aucun élément de structure du modèle précédent.

Intégrant cette fois toutes les technologies Skyactiv, dont la finalité est d'optimiser tout ce qui peut l'être dans une automobile dans le but de consommer moins. Châssis, boîtes, carrosserie et surtout... moteurs. À ce chapitre, la 2 fait appel à un 4-cylindres 1,5 L auquel s'arrimera, au choix de l'acheteur, une boîte manuelle ou automatique. Les deux comptent six rapports.

La Mazda2 entend se distinguer de la concurrence par une offre d'équipements généralement réservée au segment supérieur avec l'alerte de changement de file, la détection d'obstacles dans les angles morts, les optiques à D.E.L. à gestion automatique feux de route/croisement, et l'affichage tête haute d'une partie de son bloc d'instrumentation. Ce dernier intègre en son centre un gros compte-tours, pour rappeler la nature sportive de cette sous-compacte. Le tableau de bord, au dessin très épuré, comporte dans sa partie centrale un écran tactile. Une molette placée près du levier de vitesse qui permet d'actionner les différentes fonctions sans quitter la route des yeux. Comme sur les automobiles haut de gamme.