Dire que l'Outlander hybride était très attendu relève de l'euphémisme : son arrivée en décembre dernier survient plus de cinq ans après son lancement original en juillet 2012 en Europe. Il est précédé d'une enviable réputation acquise en Norvège et en Angleterre notamment.

Sous une apparence connue et fortement appréciée des consommateurs (les utilitaires ont la cote ces jours-ci), l'Outlander PHEV dissimule une technologie complexe. En effet, plusieurs configurations sont possibles. Ainsi, les moteurs électriques peuvent s'alimenter par un générateur que le moteur à essence se charge d'activer. Le quatre-cylindres de 2 L peut aussi entraîner directement les roues avant, alors qu'un moteur électrique se charge de la rotation des roues arrière, faisant ainsi de l'Outlander PHEV l'un des rares véhicules de sa catégorie à offrir un rouage intégral.

Les moteurs électriques peuvent également, sur une distance de quelque 35 km, faire avancer cet utilitaire sans l'aide du moteur à essence. Ces échanges entre les propulseurs sont pratiquement imperceptibles à l'oreille de l'automobiliste, si ce n'est lors de franches accélérations.

Un peu balourd, quand même...

Plus balourd que son homonyme à essence, l'Outlander PHEV procure peu d'agrément de conduite. La direction manque de ressenti et les éléments suspenseurs résistent parfois à l'idée de s'assouplir au passage de trous et de bosses.

L'Outlander PHEV n'est pas le premier utilitaire hybride rechargeable sur le marché canadien, mais il est assurément l'un des plus accessibles financièrement. En effet, pour bénéficier d'avancées techniques similaires, les consommateurs devaient jusqu'ici se tourner vers des modèles plus élitistes comme le Volvo XC60 T-8 ou plus économiques et plus compacts comme la Mini Countryman S E.

Le Mitsubishi Outlander PHEV en bref

Autonomie électrique : 35 km

Subvention du gouvernement du Québec : 4000 $

Fourchette de prix : de 42 998 $ à 49 998 $