Chrysler annonce le développement d'un nouveau réservoir pour stocker le gaz naturel comprimé (GNC), moins contraignant que les encombrants cylindres actuellement utilisés.

Chrysler dit que ses ingénieurs « ont regardé à l'intérieur du corps humain », dans les poumons, pour inventer les réservoirs de gaz naturel de l'avenir des futurs véhicules Chrysler au GNC. « Dans les poumons, se trouvent d'innombrables sacs individuels appelés alvéoles », explique Chrysler. « Dans leur totalité, ces sacs augmentent la capacité totale d'air des poumons. »

Ici, à la  section automobile de La Presse, il n'y a pas encore de médecin et le cours de biologie de secondaire V est loin, mais on pense que les alvéoles pulmonaires n'ont rien à voir avec la capacité d'air des poumons. Selon le dictionnaire, ils servent plutôt à faire entrer l'oxygène dans le sang et à en extraire les cochonneries comme le gaz carbonique.

Mais bon, Chrysler laisse entendre qu'il y a des composantes ressemblant à des alvéoles dans le design de ses futurs réservoirs. L'important, c'est que cette nouvelle technologie vise deux problèmes : les réservoirs de CNG actuels sont beaucoup plus gros que les réservoirs d'essence et leur forme cylindrique allongée (idéale pour contenir la haute pression du GNC) est un cauchemar pour les designers qui doivent les caser dans l'auto.

 

Chrysler ne dit rien sur le principe opérationnel de ses nouveaux réservoirs. Par contre, la compagnie dit qu'ils pourront avoir toutes sortes de formes et que leur capacité sera plus grande, à volume égal. Autrement dit, ils pourraient avoir une forme et une taille comparable à celle des réservoirs à essence.

Chrysler en mettrait sûrement un à la place des deux gros cylindres qui ont l'air de deux bombes atomiques et qui bouffent tant d'espace sur le Dodge Ram 2500 GNC-essence  (photo ci-haut), un pick-up mu par un V8 HEMI de 5,7 litres pouvant faire brûler du gaz naturel ou de l'essence.