Le constructeur automobile japonais Subaru a annoncé jeudi qu'il allait rappeler 600 000 véhicules aux États-Unis pour réparer un éventuel défaut pouvant entraîner la corrosion au niveau des lignes de freins.

Ces rappels concernent les modèles Subaru Legacy et Outback produites entre 2008 et 2011, les Subaru Impreza fabriquées entre 2008 et 2014, et la Subaru Impreza produite 2009 à 2013. Au total, 660 238 véhicules sont rappelés.

Ces véhicules présentent un défaut de corrosion au niveau des lignes de freins, explique la maison mère de Subaru, Fuji Heavy Industries, dans une notification publiée sur le site de l'agence américaine de sécurité routière.

Ce défaut a été découvert quand le constructeur a effectué des tests pour évaluer l'impact de la rouille dans les véhicules conduits dans les États américains où le sel est utilisé pour combattre le gel et la neige sur les routes.

Subaru devient ainsi le dernier constructeur automobile en date à faire revenir auprès de ses concessionnaires des véhicules aux États-Unis après le scandale éclaboussant le premier groupe automobile américain General Motors.

GM a rappelé environ 30 millions de véhicules dans le monde depuis janvier, un record mondial, pour répondre à une politique du «risque zéro» annoncée par sa nouvelle directrice générale Mary Barra.

Cette politique semble être saluée par les investisseurs et les clients puisque les ventes du groupe n'ont cessé d'augmenter et l'action se porte bien en Bourse.