La confiance affichée par Kia a de quoi impressionner. La marque sud-coréenne compte en effet déboulonner certaines vedettes de la catégorie des intermédiaires avec cette nouvelle mouture de la Magentis.

À part le nom qui reste, pour des raisons économiques évidentes, quoi de changé sur la Magentis? «Tout!», répondent les responsables de Kia qui ont le sens du marketing. Et tout d'abord le physique, ingrat de l'actuelle Magentis qui appartenait encore à l'ancienne école du constructeur sud-coréen. Peter Schreyer, arrivé à la tête du style depuis, a tout effacé.

Étroitement dérivée de la Sonata, la Magentis présentée en avant-première mondiale au salon automobile de New York adopte des lignes plus tranchées que sa cousine et non moins concurrente de Hyundai. Dessinée par Peter Schreyer, cette nouvelle Magentis sera la première Kia dotée d'une motorisation hybride (mi-essence, mi-électrique). La palette de moteurs compte également un quatre-cylindres de 2,4 litres (200 chevaux) ainsi qu'un 2 litres suralimenté par turbocompresseur (274 chevaux). Autre première pour Kia, une boîte semi-automatique à six rapports relaiera puissance et couple aux roues avant motrices. Une boîte manuelle figure également au catalogue, mais celle-ci ne sera proposée qu'aux acheteurs d'un modèle d'entrée de gamme (LX 2,4 litres atmosphérique).

Plus imposante que le modèle qu'elle remplace, cette troisième génération de Magentis diffère profondément avec un empattement augmenté, une longueur qui progresse. L'aspect de soufflé pâtissier du précédent modèle s'en trouve radicalement modifié. Il cède la place à une carrosserie bien mieux proportionnée et infiniment plus élégante même si transparaissent quelques emprunts à Ford et Audi.

Cette nouvelle Magentis fera vraisemblablement son entrée au Canada au début de l'année prochaine.