C'est maintenant clair, Dodge représente le pôle sportif «à l'américaine» du groupe FCA (Fiat Chrysler Automobiles). L'antenne sportive SRT disparaît donc, et Dodge récupère la Viper.

Celle-ci profite de son passage dans la métropole pour nous faire découvrir sa nouvelle déclinaison GT. Elle a droit à un habitacle tapissé d'alcantara (un tissu composite de polyester et de polyuréthane fabriqué en Italie par la firme du même nom) et de cuir nappa, mais aussi à quelques raffinements sur le plan technique. Ainsi, sa suspension comporte deux modes d'ajustement, tandis que son correcteur de stabilité électronique en compte cinq. Cette version reprend de la GTS son capot.

Côté moteur, la Viper conserve le V10 atmosphérique de 8,4 litres (645 chevaux) auquel est jumelée une boîte manuelle à 6 rapports mise au point expressément pour encaisser les 640 lb/pi de couple qu'il déchaine. Pour l'immobiliser aussi rapidement qu'elle accélère, Dodge a prévu de larges étriers conçus par l'équipementier italien Brembo.

Quand la Challenger visite l'enfer

Pour 2015, la plus puissante des Dodge se nomme Challenger. Doté d'un moteur V86,2 litres Hellcat suralimenté par compresseur, ce coupé délivre 707 chevaux aux roues arrière (motrices) par l'entremise d'une boîte manuelle ou automatique. Naturellement, les concepteurs de ce modèle ont veillé à ce que sa puissance soit parfaitement maîtrisée en apportant des modifications aux trains roulants, aux aides à la conduite ainsi qu'à l'aérodynamique de la carrosserie. Dans ce domaine, les heures en soufflerie ont incité les aérodynamiciens et stylistes à revoir certains éléments comme la partie avant afin d'améliorer la stabilité du véhicule, mais aussi le refroidissement du moteur et le système de freinage. Ce dernier est assuré par des disques de 390 mm de diamètre, lesquels sont pincés par des étriers à 6 pistons.

Bien que la Challenger Hellcat occupe l'avant-scène, il importe de rappeler que l'ensemble de la gamme Challenger fait cette année l'objet d'une profonde révision. La plus notable est sans contredit la mise à niveau de l'habitacle, habillé de matériaux de meilleure qualité.

Photo fournie par Dodge

La Dodge Challenger SRT Hellcat 

Fiat: la famille 500 compte un nouveau membre

Fiat poursuit les déclinaisons de la 500, qui, pour l'événement montréalais, adopte le suffixe X. Ce dernier fait référence à la présence d'un rouage à quatre roues motrices, le premier jamais offert sur une Fiat vendue en Amérique du Nord. Ce système à prise temporaire (les roues arrière ne sont entraînées qu'en cas de besoin) comporte trois modes de fonctionnement, dont un, Traction +, qui sera certainement très apprécié des citadins qui doivent composer avec des rues embourbées les lendemains de tempête.

Pour mouvoir ce modèle, le constructeur turinois boulonne, en première monte, un quatre-cylindres de 1,4 litre turbocompressé (160 chevaux). Celui-ci fait transiter la puissance aux roues avant seulement par l'entremise d'une boîte manuelle à six rapports. 

À noter que cette configuration est la seule au catalogue à se mouvoir uniquement par ses roues avant (traction). Pour tirer profit du rouage intégral, il faut prendre rendez-vous avec les versions animées du 2,4-litres atmosphérique (180 chevaux). Ce dernier se jumelle exclusivement une boîte semi-automatique à neuf rapports.

Plus longue que la dodue 500 L, la «X» repose sur une architecture qui sera partagée avec le Renegade de Jeep. Cette plateforme modulaire est agrémentée de classiques suspensions à roues indépendantes.

La 500X compte cinq déclinaisons à son catalogue: Pop (traction), Easy, Lounge, Trekking et Trekking Plus. Ces deux dernières adoptent des carénages avant et arrière spécifiques pour donner l'impression qu'elles sont plus «téméraires» que les trois autres. Pour satisfaire la nature individualiste de sa clientèle, le catalogue de Fiat compte pour ce modèle plus de 100 accessoires de personnalisation.

Photo fournie par Fiat

La Fiat 500X 

Chrysler: la 300 fait le plein de nouveautés

Les proportions demeurent les mêmes, mais regardez-la de plus près: la 300 de Chrysler a beaucoup changé. Dévoilée en avant-première canadienne, cette costaude berline américaine adopte une calandre plus expressive et des phares plus scintillants (DEL). Une nouvelle version, Platinum, s'ajoute aussi au catalogue pour satisfaire les goûts de luxe de sa clientèle. Celle-ci se reconnaît à ses roues de 20 po, à ses garnitures nickelées et à son habitacle enrobé de cuir Nappa.

Toutes les 300 sans exception bénéficient, d'un nouvel écran central de 7 po et d'une commande rotative pour exécuter les changements de rapports. À ce sujet, soulignons que la boîte à huit rapports est désormais de série sur tous les modèles, peu importe la mécanique retenue (V6 ou V8).

Parmi les changements apportés, mentionnons également la présence d'une nouvelle interface Sport, qui permet de modifier l'assistance de la direction, la course de la pédale d'accélérateur, la gestion du moteur et de la boîte de vitesses. Sur les modèles dotés du rouage intégral (AWD), cet assistant électronique autorise aussi une répartition différente du couple dans le but de préserver un comportement sportif.

Sur le plan de la sécurité active et passive, la 300 compte maintenant quelque 80 dispositifs, dont un régulateur de vitesse intelligent qui maintient une distance sécuritaire avec le véhicule qui le précède.

Photo fournie par Chrysler

La Chrysler 300S 

RAM: que des camions

La filiale SRT a disparu du portefeuille des marques du nouveau groupe formé par Chrysler et Fiat, mais RAM demeure. Cette division commercialise des populaires camionnettes, mais aussi des véhicules commerciaux sous le nom de ProMaster. Ces derniers sont étroitement dérivés des produits Fiat vendus en Europe, mais adaptés aux besoins des acheteurs nord-américains.

Photo fournie par RAM

Le RAM Promaster CIty