À quelques jours de Noël, le Salon automobile de Los Angeles avait peu de nouveautés à déballer, à part quelques VUS et quelques déclinaisons de modèles existants.

Hyundai Kona

Le segment des utilitaires urbains va s'enrichir de plusieurs nouveaux venus en 2018, dont le Kona de Hyundai. 

Produit dans ses installations sud-coréennes, le Kona s'anime en Amérique d'un quatre-cylindres 1,6 litre suralimenté avec le rouage intégral ou d'un deux-litres atmosphérique avec la traction seulement (pas de rouage intégral). Une version entièrement électrique figure dans les plans et le constructeur sud-coréen pourrait annoncer sa venue d'ici le printemps 2018. D'ici là, le Kona compte sur son style et ses caractéristiques de sécurité (affichage tête haute et capteurs d'angles morts) et de confort (volant et sièges chauffants) pour séduire.

Infiniti QX50

La seconde génération de la QX50 (née EX37) n'aura aucun mal à faire oublier le modèle précédent.

Au chapitre des avancées techniques surtout. En effet, le QX50 est le premier véhicule de grande série à proposer une motorisation à taux de compression variable. L'idée n'est pas nouvelle (Saab a été la dernière à l'envisager), mais Infiniti est la seule à l'oser. Les bénéfices, selon les motoristes de la marque japonaise, seront d'amalgamer la puissance d'un moteur à essence à la sobriété et à la force de couple d'un moteur diesel.

D'une cylindrée de 2 litres, ce moteur (268 chevaux) entraîne un QX50 plus léger (-23 %) que son prédécesseur.

L'Infiniti QX50. Photo: Éric Lefrançois, La Presse

Jeep Wrangler

Très rares sont les modèles qui témoignent, comme le Jeep Wrangler, autant de fidélité à leur ligne originale inimitable et iconique.

Sa silhouette équarrie et énergique a traversé toutes les époques et, sans effort, tous les sentiers impraticables du monde. Cet utilitaire qui semble gravé dans le marbre ne cesse en réalité d'évoluer. Cette nouvelle génération attendue chez les concessionnaires au mois de janvier prochain soulève son capot à de nouvelles mécaniques. Au V6 3,6 litres maison, la marque propose également un quatre-cylindres 2 litres et un V6 diesel.

À l'acheteur aussi de faire son choix entre une boîte manuelle (6 rapports) ou automatique (8 rapports) et le nombre de portières (2 ou 4).

Le Jeep Wrangler - Photo: Éric Lefrançois, La Presse

Mitsubishi Eclipse Cross

Revitalisée par son intégration à l'Alliance Renault-Nissan, Mitsubishi profite de son passage au Salon de Los Angeles pour révéler l'Eclipse Cross.

Ce nouvel utilitaire, qui s'intercalera entre le RVR et l'Outlander, capitalise sur ses formes atypiques, son rouage intégral et ses technologies de pointe pour se démarquer au sein d'un marché passablement encombré.

Outre sa plastique inusitée, l'Eclipse Cross adopte une mécanique 1,5 litre suralimentée toute neuve. Ce propulseur s'arrime exclusivement à une boîte à variation continue (CVT) comptant huit rapports « artificiellement créés ».

Au Canada, la commercialisation de l'Eclipse Cross débutera au mois de mars.

Le Mitsubishi Eclipse Cross. Photo: Éric Lefrançois, La Presse

Nissan Kicks

L'étrange Juke se prépare à quitter la scène, mais Nissan ne perd pas de temps pour indiquer qu'elle ne désertera pas la catégorie des utilitaires urbains pour autant, comme en fait foi le Kicks.

Ce dernier préfère visiblement se couler dans le moule plutôt que de casser les codes en matière de design comme l'a fait le Juke.

Contre toute attente, cette Nissan ne compte que deux roues motrices, comme les actuelles Kia Soul et Toyota C-HR, et une mécanique atmosphérique de 1,6 litre (125 chevaux). Cette dernière épouse une boîte à variation continue (CVT), la seule offerte.

La commercialisation de ce modèle débutera à l'été 2018.

Le Nissan Kicks. Photo: Éric Lefrançois, La Presse

Subaru Ascent

Avec l'Ascent, Subaru se lance de nouveau (rappelez-vous la défunte Tribeca) à la conquête du segment des utilitaires intermédiaires.

C'est une catégorie stratégique -aux États-Unis surtout- qui lui échappait et qui est dominée par les Toyota Highlander, Honda Pilot et Ford Explorer.

La marque à la constellation n'avait guère le choix de revisiter cette catégorie pour élargir son cercle d'initiés et fidéliser sa clientèle.

Assemblé dans l'Indiana, l'Ascent étrenne une motorisation suralimentée inédite. D'une cylindrée de 2,4 litres, ce moteur à plat (260 chevaux) est capable de tracter « sans s'essouffler », précise-t-on, une charge de 2268 kg et d'asseoir sept ou huit personnes à son bord.

Le Subaru Ascent. Photo: Éric Lefrançois, La Presse

Volkswagen I.D. Crozz

VW promet déjà au marché américain (et, par ricochet, canadien aussi) de faire descendre dans la rue cette étude I.D. Crozz concept SUV dès 2020.

Son originalité tient à la présence d'un groupe propulseur entièrement électrique capable, affirme Volks, d'une autonomie de quelque 480 km.

Dans sa version conceptuelle, cette Volkswagen adopte --dans sa configuration à quatre roues motrices-- un moteur électrique sur chaque essieu (l'équivalent de 201 chevaux à l'arrière et de 101 à l'avant) et compte sur une batterie de 83 kWh.

Rappelons que VW a déjà indiqué qu'elle commercialiserait également l'I.D. Buzz (réinterprétation moderne du célèbre Microbus) à compter de 2022.

Le Volkswagen I.D.Crozz. Photo: Éric Lefrançois, La Presse

Volvo XC40

Premier véhicule de la marque à être déposé sur l'architecture CMA (Compact Modular Architecture), la XC40 cherchera à séduire les actuels propriétaires d'Audi A3, BMW X1 et Mercedes GLA.

Pour ses débuts nord-américains, le XC40 sera proposé avec une mécanique quatre cylindres à essence, mais des déclinaisons hybrides et 100 % électriques se trouvent aussi dans les projets du constructeur suédois.

Deux modes d'entraînement (traction et intégral) seront proposés, mais seule une boîte automatique à huit rapports les entraînera.

Côté technologie, le XC40 adopte les dispositifs de sécurité, la connectivité et les systèmes multimédias des gammes supérieures.

Le Volvo XC40. Photo: Éric Lefrançois, La Presse