À l'heure où il n'est question que de véhicules hybrides, électriques ou encore à piles à combustible, le moteur à essence profite de la tribune montréalaise pour nous rappeler qu'il n'a pas encore dit son dernier mot. Les motoristes d'Infiniti en font la preuve avec un moteur à combustion variable.

Une solution novatrice qui jusqu'ici n'a jamais tourné en dehors des laboratoires de recherche. Toutefois, après 10 ans de recherches (et le dépôt de quelque 300 brevets), la marque de luxe japonaise a réalisé une pièce baptisée vilainement « Multi-link » qui s'intercale entre la bielle et le vilebrequin pour faire varier la hauteur des pistons et donc du taux de compression. Celui-ci selon le type de conduite peut varier entre 8:1 à 14:1. Pour ajouter à l'efficacité de ce propulseur, Infiniti retient exclusivement les services d'une boîte à variation continue (CVT).

Le QX80 rafraîchi

Les prouesses techniques de ce moteur font pratiquement oublier qu'il se retrouve à bord d'un QX50 entièrement rénové. Plus aérodynamique et plus spacieux encore que le modèle qu'il remplace, cet utilitaire sport adopte une architecture nouvelle plus rigide grâce à l'utilisation d'un acier à très haute densité dont la grande malléabilité offre des possibilités accrues.

Parallèlement, Infiniti lève également le voile sur un QX80 rafraîchi. Cet utilitaire capable d'héberger huit personnes sous son toit et doté d'une capacité de remorquage hors du commun fait l'objet d'une série de retouches cette année. Parmi les améliorations apportées, soulignons la présence d'une suspension révisée pour mieux lisser les imperfections de la chaussée et mieux négocier les virages.