Alors qu'on craignait différents pépins techniques au moment d'obliger l'intégration du service d'urgence eCall à bord de tous les véhicules neufs vendus en Europe, c'est plutôt le facteur humain qui cause aujourd'hui des maux de tête.

Une nouvelle loi, entrée en vigueur il n'y a pas tout à fait un mois, oblige tous les nouveaux véhicules vendus sur le Vieux Continent à être munis de ce système, afin de contacter automatiquement le 1-1-2, l'équivalent européen du 9-1-1, en cas de collision.

Ce système n'est pas entièrement nouveau, puisqu'il a vu le jour en 2001 en Allemagne, mais le défi est de coordonner les 28 sous-systèmes régionaux du service afin que l'information soit correctement transmise du véhicule, peu importe sa provenance, aux services d'urgence les plus près.

Le principal problème avec ce système depuis un mois ? « De nombreux faux appels par l'entremise d'eCall surviennent durant une réparation ou pendant l'entretien, ou alors les gens appuient sur le bouton d'urgence par mégarde - surtout les enfants », expliquait une porte-parole du système durant une rencontre de l'Association des services d'urgence européens, la semaine dernière. 

Des fois, le problème avec la technologie n'est pas la technologie elle-même...