Les coûts associés au développement de véhicules sans conducteur provoquent un rapprochement entre des constructeurs d'automobiles et des équipementiers et des sociétés technologiques. Cela redessine le portrait concurrentiel de l'industrie.

Ainsi, tandis que Honda se rapprochait de General Motors par un investissement dans la filiale GM Cruise, BMW a pour sa part lancé un appel à tous afin d'élargir le consortium que la société bavaroise forme avec Fiat Chrysler, ainsi que Delphi Automotive, Mobileye et la canadienne Magna International.

À l'occasion du Mondial automobile de Paris qui vient de se conclure, Klaus Froehlich, qui dirige la R-D pour BMW AG, a expliqué que pour amortir le coût élevé de la technologie, la solution la plus simple serait de créer une plateforme commune avec le plus de partenaires possible.

Le dirigeant a présenté le concept iNext de BMW comme candidat pour incarner cette plateforme. Le groupe automobile compte lancer une première voiture autonome dès 2021, mais invite les autres constructeurs à rejoindre ses rangs pour développer la génération suivante, attendue quelque part après 2025.