Pour beaucoup d'automobilistes, la préparation hivernale de la voiture se limite à prendre un rendez-vous chez le concessionnaire ou au garage du coin. Or, non seulement peut-on gagner temps et argent à faire une partie du boulot soi-même, mais il faut toujours mettre un peu du sien pour éviter de se retrouver en mauvaise posture... par grand froid. Voici nos conseils en quatre chapitres. Commençons par la mécanique.

La mise au point n'est plus de saison, mais...

L'époque où les concessionnaires et les ateliers indépendants klaxonnaient l'importance d'une « mise au point en 49 points » de votre véhicule pour affronter la blanche saison est révolue. Pour peu que le calendrier d'entretien du constructeur soit scrupuleusement respecté, aucune mise au point n'est véritablement nécessaire. En revanche, si l'entretien de votre véhicule a connu quelques passe-droits, une mise au point ou, à tout le moins, une inspection en règle apparaît essentielle avant la tombée de la première neige. 

Batterie, alternateur, freins

Le cas échéant, assurez-vous qu'une vérification attentive des systèmes de charge (alternateur et batterie), de refroidissement (conduits et antigel) de la suspension, de la direction et des freins (usure des plaquettes, condition des disques et niveau et qualité du liquide de freins) figure sur la liste du technicien. 

Respirer, c'est très bien

Assurez-vous également de l'étanchéité du système d'échappement (y compris les capteurs d'oxygène), puisque les glaces du véhicule demeureront généralement fermées tout l'hiver. 

Faire polir les phares 

Et en raison de la courte période de luminosité de cette saison, il apparaît essentiel de faire polir, si besoin est, les lentilles des phares pour retirer le filet grisâtre qui les obscurcit.

Ces vérifications seront confiées à un technicien qualifié. L'automobiliste peut toutefois exécuter certains travaux lui-même. 

Faites-le vous même

À commencer par le remplacement des balais d'essuie-glace, trop souvent négligés. On pourra enduire les joints d'étanchéité en caoutchouc d'un lubrifiant à base de silicone. Pour les serrures, on retiendra un lubrifiant en aérosol à base de téflon, et un autre, à base de lithium cette fois, pour les charnières et le loquet du capot.

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Certaines vérifications doivent être faites par un mécanicien, mais certaines choses font partie de la catégorie «faites-le vous même» (voir ci-bas). Photo Olivier Pontbriand, La Presse