Q. Je possède une Volkswagen Rabbit 2.5 2008, avec 155 000 km au compteur. Maintenant à la retraite, je parcours un peu moins de 4000 km par année. Points positifs : j’adore la conduite de cette voiture et elle est encore super propre et sans rouille. Depuis quatre ans, je mets chaque année environ 1500 $ en frais d’entretien et de réparations. Maintenant, la climatisation ne fonctionne plus et je refuse de dépenser 2000 $ pour la réparer. Est-il ridicule de continuer d’investir ou dois-je me résoudre à en acheter une autre ?

— J. Laporte

R. Bonne nouvelle pour vous, l’été tire à sa fin et les services du climatiseur ne seront plus requis avant l’année prochaine. Il serait en effet irrationnel de dépenser 2000 $ pour la réparation de ce climatiseur, mais est-ce bien la bonne somme ? Avez-vous considéré l’acquisition des pièces nécessaires à sa réparation auprès d’un recycleur ? Vous pourriez réaliser des économies intéressantes. Si tel n’est pas le cas, vous pourriez en effet envisager l’achat d’un autre véhicule (d’occasion) et, qui sait, peut-être même électrique. De toute façon, vous avez l'hiver pour y penser.

ANNE AIME SA VOLVO 2011, MAIS PENSE À L'AVENIR

Q. J’ai une Volvo C30 T5 2011 ayant 80 000 km au compteur que j’aime beaucoup. Je planifie ma retraite d’ici trois ans et je souhaite m’installer dans les Laurentides. J’aimerais un petit VUS. Le XC4O de Volvo m’attire, mais on cite souvent le Crosstrek de Subaru. Devrais-je conserver ma C30, vu la fiabilité réputée de Volvo, ou changer pour un VUS ? Si oui, lequel ?

— Anne

R. Et pourquoi ne pas économiser un peu pendant ce temps ?

PHOTO VOLVO

Volvo C30

La fiabilité de votre véhicule actuel ne pose pas problème (la C30 est une auto fiable) et le kilométrage est peu élevé. Pourquoi souhaitez-vous changer aussi tôt ? D’ici trois ans, plusieurs nouveaux modèles apparaîtront, sans doute vos goûts et vos attentes seront-ils différents et les deux modèles mentionnés auront fait l’objet d’une mise à niveau, voire d’une refonte complète.

LE BON RAISONNEMENT

Q. J’hésite entre le Mitsubishi Outlander et le Kia Sorento pour remplacer mon Nissan Rogue 2011 qui a 257 000 km au compteur. J’envisage un modèle 2016-2017. Est-ce que mon raisonnement est bon ?

— C. St-Jean

R. Votre raisonnement est bon. Quant à vos deux options, elles se défendent en matière de fiabilité.

PHOTO MITSUBISHI

Mitsubishi Outlander 2016

Les deux se trouveront toujours sous la protection de leur constructeur (garantie initiale de 5 ans/100 000 km). L’Outlander a toutefois l’avantage d’une garantie plus généreuse encore (10 ans) sur le groupe motopropulseur. Pour vous permettre de les départager sous d’autres aspects, soulignons que le rouage intégral de l’Outlander est plus performant que celui du Sorento. Celui-ci, en revanche, propose une présentation plus valorisante (qualité des matériaux, présentation plus moderne) et généralement plus d’accessoires de confort. En outre, son moteur V6 (oubliez les quatre-cylindres ici) est plus économe et plus vif et s’arrime à une transmission automatique conventionnelle au rendement plus lisse que la CVT (boîte à variation continue) qui équipe l’Outlander.

GARDEZ VOTRE ALLTRACK, MONSIEUR BOUGIE

Q. J’ai loué en 2017 une Volkswagen Alltrack pour quatre ans. Par contre, j’ai su que ce modèle ne serait plus offert. Je pensais acheter le véhicule à la fin du bail pour sa valeur résiduelle. Mais comme elle ne sera plus offerte, sa valeur baissera-t-elle sous le montant de la valeur résiduelle inscrite au contrat ? Aussi, savez-vous si VW offrira une autre familiale ?

— Stéphane Bougie

R. La valeur résiduelle inscrite à votre location est immuable.

PHOTO VOLKSWAGEN

Volkswagen Golf Alltrack 2018.

Une bonne affaire, si vous remettez le véhicule au terme de votre bail de location. Une mauvaise, peut-être, si vous aviez l’intention de le conserver, puisque sa valeur pourrait souffrir de l’abandon de ce modèle. Cela dit, vous devez savoir que Volkswagen prépare actuellement une nouvelle génération de Golf et tout laisse croire que la version familiale est de la partie. La seule incertitude pour l’heure est de savoir si celle-ci – pour peu qu’elle soit produite, bien sûr – sera toujours importée au Canada.

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