Plus question de revenir en arrière. Même si la part des véhicules hybrides et électriques demeure mondialement marginale (1,16 %), celle-ci progresse très rapidement. Plus crédible et plus performante en termes d’autonomie, l’automobile électrique ou hybride progresse aussi sur un autre plan : elle est plus désirable que jamais.

Pour l’acquérir, le prix à payer demeure encore (trop) élevé, mais l'industrie promet qu'il va baisser d'ici quelques années et atteindre un niveau comparable à celui d'un véhicule conventionnel.

Durant cette semaine, nous ferons un tour d'horizon de l'auto électrique, pour voir où nous en sommes et anticiper ce qui point déjà à l'horizon.

L’envie de se brancher

Il y a quelques années à peine, la cause était entendue d’avance. Au moment de choisir son nouveau véhicule, le consommateur moyen n’envisageait jamais l’option « tout électrique ». Et non sans raison. Celle-ci ne répondait pas à tous les besoins et encore moins à tous les portefeuilles. Et sans oublier bien sûr l’autonomie, source d’anxiété de nombreux automobilistes qui appréhendaient de ne pouvoir faire un détour au supermarché avant de rentrer, de crainte de tomber en panne. En ces temps-là, les bornes de recharge étaient rares.

Aujourd’hui, plusieurs de ces arguments ne tiennent plus la route. Encore loin de représenter le supplice de l’hésitant, le choix de véhicules électriques ne cesse de se diversifier. La fée électrique touche de sa baguette beaucoup plus de segments de marché qu’autrefois. Déjà, des utilitaires, des berlines et même un cabriolet (la Smart) ont tourné la page du moteur à essence. Et demain, ce sera au tour des camionnettes de faire de même.

Autonomie de 300 km et plus

L’autonomie a également beaucoup progressé, et certains véhicules vendus à prix « démocratiques » affichent maintenant un rayon d’action de plus de 300 km. Avant de répondre que c’est encore trop peu, interrogez-vous sur le nombre de kilomètres que vous parcourez quotidiennement. Si l’on prête foi aux différentes statistiques colligées par les constructeurs automobiles et les agences gouvernementales, cela devrait être inférieur à 100 km. Dès lors, le véhicule électrique devrait naturellement faire partie de vos options, et ce, sans crainte de devoir faire preuve d’un zèle particulier pour atteindre votre destination. Encore plus si vous avez la possibilité de le ravitailler à la maison. Le temps de recharge nécessaire ne vous paraîtra que moins long.

Le principal écueil du véhicule électrique demeure son prix. Celui-ci coûte relativement cher, malgré l’avantage fiscal accordé à ses acheteurs. Le faible coût des recharges ne parvient pas à rééquilibrer les comptes de sitôt, d’autant plus que le véhicule électrique doit « rembourser » l’impact initial sur l’effet de serre lié à sa fabrication…